• Galapagos

     

    Galapagos: un rêve devenu réalitéGalapagos: un rêve devenu réalitéGalapagos: un rêve devenu réalitéGalapagos: un rêve devenu réalité 

    GalapagosGalapagos

    GalapagosGalapagosGalapagosBien avant notre arrivée à Quito, nous rêvions d'aller aux Galapagos. Dans le quartier "la Mariscal" où se trouvait notre hospedaje, nous avons ouvert la porte de la première agence venue. Le départ est prévu dans 2 jours et on se régale d'avance à l'idée du spectacle qui nous attend. Nous quittons la pluvieuse Quito aux premières heures. L'avion doit faire une courte escale à Guayaquil pour nous déposer à peine 2 heures plus tard sur l'île de Baltra. A environ 1000 km des côtes équatoriennes, 19 îles et de nombreux îlots forment l'Archipel des Galapagos qui s'étire sur une surface de 8000km2. Parties visibles d'une cordillère volcanique sous-marine, ces terres, longtemps inconnues des hommes, abritent une faune marine et terrestre uniques. 

     Ils sont passés par là avant nous...

    ... les touristes du monde entier qui déferlent ici depuis seulement quelques décennies. On ne peut pas non plus parler de tourisme de masse.

    Inconnues des hommes depuis toujours, Tomàs de Berlanga, alors qu'il dérive des côtes péruviennes, découvre en 1535 ces îles qui semblent flotter sur l'eau ("las Encantadas"). Devenues par la suite repères des pirates, elles approvisionnent les hommes en eau douce et les cales en viande (tortues terrestres). Le Beagle y accoste en 1835 et le jeune naturaliste Darwin y étudie les fabuleuses espèces animales. Ses observations des pinsons le mèneront à formuler sa théorie de l'évolution des espèces. Les troupes US s'installent sur quelques îles le temps de la 2ème guerre mondiale. Le peuplement commence dans la foulée et en 1978 l'UNESCO inscrit l'archipel au "Patrimoine mondial de l'humanité".

    Jour 1

    C'est donc sur Baltra que nous foulons le sol des Galapagos accueillis par une agréable chaleur. Un taxi maritime nous amène ensuite sur la toute proche île de Santa Cruz, une des plus peuplées. Deux heures de bus sont nécessaires pour relier Puerto Ayora où se concentrent les habitants. Lîle est plate mais quelques volcans émergent de la verdure. GalapagosLe port est charmant. L'ambiance est tranquille, familiale et surtout pas aussi touristique qu'on le craignait. La plupart des visiteurs qui débarquent ici embarquent directement sur un des luxueux bateaux de croisières, qui pour un prix déraisonnable, naviguent d'îles en îles. Notre bourse étant plus légère, on se "contentera" de visiter Santa Cruz et Isabela.

    Nous posons nos 5 mochilas dans l'hôtel "Francis Drake" et enfilons shorts et tee-shirts. Dans le port, déjà, les animaux sont partout: otaries (lobos de mar), pélicans, frégates et impressionants iguanes marins. Au centre Darwin, nous observons les iguanes et énormes tortues terrestres, il y a peu en danger d'extinctionGalapagos. Galapagos

    Ce premier jour touche à sa fin et autour d'une bonne assiette nous savourons la chance que nous avons d'être ici.

    Jour 2

    Réveil de bonne heure suivi d'un petit dej dans la chambre. A 1 heure de marche se trouve Tortuga Bay. Nous avançons sur un sentier longé de cactus et d'une végétation impénétrable jusqu'à "la playa de los perros". Magnifique plage de sable blanc léchée par des rouleaux turquoises. Devant nous, les pélicans plongent lourdement pour remplir leur jabot pendant que les iguanes marins et petits requins cherchent aussi un encas.Galapagos GalapagosGalapagosGalapagosA Tortuga Bay , lieu de ponte des tortues, l'eau est verdâtre. Certes un joli vert quand même mais qui rend impossible l'utilisation du masque-tuba (merci les guides!). Le soleil tape trop, nous embarquons dans un bateau taxi pour un petit cabotage vers le port. Comme à la Réunion, les nuages, accrochés par les hauteurs, recouvrent le centre de l'île. GalapagosGalapagos

    Après un almuerzo dans un resto de pêcheurs, nos claquettes nous transportent (Milyne n'est pas habituée à ce moyen de locomotion!) par la mangrove, à "las grietas". Des calanques où nous piquons une tête dans l'eau claire mais fraîche.Galapagos

    Nous retournons vers le centre Darwin bien décidés à finir cette journée sur le plage... en passant devant le port, les pêcheurs déchargent leur prises sur le "muelle" où s'agglutinent des pélicans et otaries gourmands de poisson. Louna tombe sous le charme des jolis crabes aux yeux roses. Dîner dans notre cantine, el Neptuno et au lit; demain nous partons pour 5 jours sur la plus sauvage Isabela. 

     

                                                                               5jours sur Isabela

    Pendant la traversée, les dauphins viennent s'amuser autour du bateau. Un superbe spectacle avant même d'arriver à Isabela. Isabela  est la plus grande île de l'archipel et également la moins peuplée.

    Galapagos

     Environ 2000 habitants résident entre Puerto Villamil et Santo Tomàs. Mise à part cette minuscule zone "humanisée", le reste n'est que nature vierge. Les volcans qui ont formé cette île lui ont donné la silhouette d' un hippocampe. parmi tous ces volcans nous avons pu apercevoir le Cerro Azul, le volcàn Chico et l'imposant Sierra Negra. Avec 11 km de circonférence, c'est le 2ème plus large volcan du monde.

     

    La longue bande de sable fin de 3 km de long qui borde la partie sud et se termine aux portes du village est un vrai paradis. Différentes espèces cohabitent entre océan et mangrove toute proche.  Pourtant à l'état sauvage, la plupart se laisse approcher très facilement. Quel plaisir de nager avec les requins à pointe blanche, les tortues, les raies, d'observer de près les fous à pattes bleus,lles pingouins de Magellan, les pélicans et iguanes Galapagos: un rêve devenu réalitémarins....Galapagos: un rêve devenu réalité

    A la descente du ferry (nom donné aux rapides vedettes qui assurent les liaisons inter-îles), nous marchons le long de la piste en direction du village. Sur le ponton, nous avons refusé des propositions de logement. Pourtant, à part une info trouvée sur un blog, nous n'avons rien!  "El gran Pez" semble une adresse bon marché. Nous interrogeons quelques loaux et 15 minutes plus tard un taxi 4x4 nous y dépose.  Osvaldo nous accueille dans cet hospedaje encore en construction. La maison, toute en hauteur, est très stylée. La chambre fait un peu "boîte" mais la partie cuisine nous rappelle les carbets de Guyane. A 20 dollars pour 5 c'est l'idéal d'autant que la case est idéalement située entre la place et le muelle (port).

     Galapagos: un rêve devenu réalitéLe programme des jours à venir est un peu flou mais déjà  on sait que l'on va se plaire.

    Nous passerons beaucoup de temps au port (Concha y Perla) où les otaries dorment près des pontons.

    La première journée commence au "Muro de las lagrimas" (mur des larmes). Dans les années 50, sur une île encore inhabitée, des prisonniers sont jetés sur ce paradis. Pour euxGalapagos: un rêve devenu réalité ce sera l'enfer et la mort. Pour les occuper, les gardiens les forcent à édifier un mur de pierres volcaniques... 

      

     

    Nous poursuivons la balade jusqu'à l'Estero. Un endroit magnifique où les fous à pattes bleus (piqueros azules) et les pélicansGalapagos: un rêve devenu réalité se gavent de poissons. Galapagos: un rêve devenu réalité

     Galapagos: un rêve devenu réalité 

      

      Aux "Tuneles del Estero" nous rencontrons les Yes, une famille de voileux qui ont laissé la France derrière eux pour découvrir la voile et le monde ... sans date de retour.  Nous promettons de nous revoir.Galapagos: un rêve devenu réalité

    Le lendemain, nous partons en bateau munis de nos masques et tubas découvrir "Los tuneles". Un endroit fascinant de beauté où les eaux turquoises se perdent dans un labyrinthe de couloirs et de tunnels volcaniques.Galapagos: un rêve devenu réalité Nous suivons Fabricio, le guide, et nageons avec les inoffensifs mais impressionants requins à pointe blanche et frôlons une énorme tortue. Le pied!!! Lolo n'est pas rassurée mais profite de ces moments uniques... Louna nous attend dans le bateauGalapagos: un rêve devenu réalité.Galapagos: un rêve devenu réalité Galapagos: un rêve devenu réalité

    Les jours suivants s'écoulent entre promenades, plongées (avec raies et otaries) et plage. Nous retrouvons les "Yes" (Eve&Yan) qui nous présentent une autre famille de voileux, les Talabao. Anne, Xavier et leurs 2 garçons écument les océans avec une simplicité et un esprit de liberté qui nous impressionnent. Ils nous invitent à bord de leur maison flottante le temps d'un repas (poisson à la tahitienne, rhum, gâteau merci Léo) et nous passons une excellente soirée. Encore une renconte fugace dont nous nous garderons longtemps le souvenir...Galapagos: un rêve devenu réalité

      

    Mercredi 27 mars 6h du matin. Le soleil se lève. Les bateaux des voileux tanguent dans la baie, le nôtre nous éloigne d'Isabela... encore 24h à Puerto Ayora et notre rêve Galapagos prendra fin. Juste le temps de piquer une tête à la "playa de los perros". En souvenir, létis ramènera une belle bosse sur le front; un poteau apparement mal placé....

     

    Galapagos

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  • Quito: Quito:

    Quito:

     

     

                                                Vendredi 16Mars 2012

    C'est avec plaisir que nous ouvrons cette rubrique Equateur.

    Après quelques infos prises dès notre arrivée, nous retirons quelques dollars et sautons dans un taxi pour nous rendre à l'hostal Wiphala réservé via le net. Surprise, celui-ci n'existe plus! Nous avons un peu peur à l'arnaque mais bon en verra. Le principal est que l'hostal, le Huauky2, qui le remplace peut nous recevoir pour cette nuit. Nous posons donc nos affaires au à nous coucher après s'être fait un café et quelques tartines de pains. 

                                                     Samedi 17 Mars

    Nous avions prévu d'aller au marché d'Otavallo aujourd'hui, seulement nous avions besoin de nous reposer ce matin après notre nuit relativement courte à l'aéroport de Santiago. Cependant Mike, s'arrangeant avec un serveur, nous avait trouvé un endroit assez sympa sur les canapés de la caféteria. Les filles étaient plutôt à l'aise:

    Nous nous sommes baladés dans le Quito moderne, quartier populaire appelé aussi Le Mariscal. Nous en profitons aussi pour nous renseigner sur le vol pour les Galapagos. En déambulant dans les rues à la recherche d'une gargote, nous tombons sur un hospedaje. Nous décidons d'aller nous renseigner sur les tarifs. L'équatorienne nous ouvrant la porte, nous invite à rentrer pour visiter les lieux. L'endroit fort agréable, convivial avec une décoration locale et originale, nous emballe. Nous retournons chercher nos sacs pour s'installer à cette nouvelle adresse: l'Otavalo Huasi.Quito: Avec tout ça il est quand même 14h45, il est temps de se dénicher un resto. Notre premier repas équatorien aura des saveurs indiennes, quel délice!!! 

     On s'aperçoit rapidement que mis à part les bars, restos rien d'autres à faire. Profitons alors du moment et laissons les filles regarder un dessin animé à l'hospedaje, pourQuito: aller se prendre un pot à 2 minutes de là.Quito:

    Ambiance cumbia, salsa super sympa.... Letis adore.

     

     Dimanche 18 mars 2012

    Au réveil ce matin, la pluie de la nuit a laissé place à un beau soleil. Les filles sont d'excellente humeur, cet après-midi elles verront Milyne. En attendant l'heure d'arrivée prévue vers 17h, nous sommes bien décidés à profiter de ce temps clément. En été, les matinées sont généralement dégagées mais au fil des heures de lourds nuages menaçants couvrent la ville provoquant de fortes pluies.

     Nous sortons de l'hôtel et après quelques pas grimpons dans le premier taxi en direction du "Teleférico". A bord d'un oeuf, Loryne et moi ( Louna n'est pas trop rassurée) atteignons le sommet d'un Cerro (à 4000m d'altitude) qui domine toute l'agglomération de Quito. Le ciel est légèrement voilé mais la vue est impressionante. Tout Quito s'offre à nous. Quito: La ville occupe la plaine et semble serpenter entre les colines. De cette masse urbaine se détachent quelques buildings et des clochers. Les églises sont innombrables... Le souffle court, nous admirons le spectacle avant de redescendre à 2600m où Létis et Louna patientent.

    Quito:

    Un autre taxi jaune nous dépose dans le Quito Colonial. Les pavés de la plaza San Francisco sont entourés de bâtiments colorés qui nous transportent dans le temps. Ces rues, ces places, ces églises et cathédrales semblent sorties d'un livre d'histoire et se croirait revenus aux temps des conquistadors espagnols.  

    Quito:

      Plaza Independencia

      

      Quito:

      

      

      

    Les femmes portent les tenues traditionnelles et des groupes de musiques (enfin un peu de flûte de pan) jouent des morceaux du folklore. Des vendeuses ambulantes proposent des crèmes de lait battu, des fruits et des tissus. Quito: Sur la plaza Independencia des partisans du Président Correa pestent contre l'opposition en brandissant des drapeaux tricolores. Une ambiance de kermesse bientôt calmée par une bonne averse. Nous nous réfugions dans un café et dégustons un ponche, sorte de mousse de lait à la canelle. Les églises nous poursuivent, 4 clochers dans la même rue! Quito:

    Quito: Quito:

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    17h, les filles s'impatientent. Le taxi nous amène à l'aéroport. L'avion a 30mn de retard. On attend quand même! Quito:

      

      

      

      

    Quito:

      

      

    Loryne et Louna sortent leur banderole et Milyne apparaît avec son sac à dos (mochila). Un petit resto indien et au lit. Quito:

    Entre balades et préparation du programme (Galapagos), la journée de demain va être chargée.


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    Mardi 13 au Jeudi 15 Mars 

    Santiago

    vue du cerro Santa Lucia 

      

     

     

     

    La Moneda, façade arrière palais présidentiel.

    On peut faire les curieux, mais pas trop! Les policiers et les gardes quadrillent le secteur.              

      

    La Moneda

     

     

    Cerro Santa Lucia, vue imprenable sur la ville.

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                        Reflet de La cathédrale,

    Deux pour le prix d'une! Très croyants, les chiliens adorent dédoubler leurs églises dans des tours de verre. 

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Le Mercado central, étals de poissons, de fruits de mer et petits restaurants.

     

     

     

      

     

      

                                      BOUTIQUES de RUE:

     Limpiabotas cirage & lustrage 500 pesos

      Santiago, dernières heures chiliennes Petite pause Moté  appréciée des filles, cette boisson populaire est très rafraichissante. A base d'eau sucrée et de grains de blés dans laquelle gonfle une pêche réhydratée

      

      

    Vendeur ambulant de minis pizzas huileuses à consommer avec nappage de ketchup, mayonnaise; pas très équilibré mais très demandé. Non testé....

      

     Partie d'échecs sur la Plaza de Armas. 

      

      

      

      

      

      

      

      

    Un clown faisant son show.

      

     

    Nous ne pouvions pas être à Santiago sans voir la maison de Pablo Neruda

    la CHASCONA.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Santiago, c'est aussi de la "grande" gastronomie...

     

    chorrillana aux 3savores       chupe de mariscos          chorrillana             lomito italiano avec sauce palta et mayo

    Santiago en 3 mots...

    On l'avoue, on n'avait pas une envie folle de venir à Santiago. Pas très emballés à l'idée de se retrouver dans une grande ville après nos aventures récentes faites de grands espaces et de solitude. Les guides touristiques et les impressions de plusieurs voyageurs n'étaient pas très élogieux. Eh bien, pour tout dire, durant ces 3 jours dans la Capitale, nous nous sommes sentis très à l'aise. On peut même dire que l'on a aimé. C'est Vrai que cette ville ne présente pas un grand intérêt touristique. A part La Moneda, la Chascona de Neruda, quelques monuments et musées pas grand chose à visiter. Par contre, c'est un vrai plaisir d'y flâner . Ici on est loin du bruit et du stress de Buenos Aires. L'ambiance y est plus tranquile, plus détendue. Tout se passe dans la rue: à l'ombre des places, les joueurs d'échecs s'instalent, les clowns, les humoristes et prédicateurs font leur numéro, sur les trottoirs, les tireuses de cartes (Tarot) lisent l'avenir, les limpiabotas cirent les pompes des employés de bureau et les vendeurs en tout genre font leur business... 

    C'est donc sur cette note positive inattendue que se termine notre épisode chilien. Maintenant à nous l'Equateur...Vendredi nous prenons l'avion pour Quito avec une escale à Bogota. Pour ne pas se lever aux aurores, nous allons dormir dans l'aéroport (une première!)

     

     


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  • Détente à Pisco Elqui

    Jeudi 8 au lundi 12 mars

      

    A l'heure de quitter la poussière d'Atacama, notre destination n'était pas claire. Le seul objectif étant de patienter jusqu'au 16 mars, date de notre vol pour Quito (Equateur).

    Rien de prévu dans le roadbook! Pourtant plusieurs alternatives possibles: filer directement vers Santiago de Chile (à 1800km) ou s'arrêter à La Serena, une des plus ancienne ville du pays baignée par le Pacifique. Les échos entendus ça et là sur Santiago n'étant pas très favorables nous prenons nos billets pour la doyenne nationale, La Serena, sans trop savoir quoi y faire. Dans la matinée et après une mauvaise nuit dans le bus, nous récupérons nos sacs à dos et les posons dans le terne Terminal.

    Les commentaires du guide sur la ville ne font pas rêver: à part ses 8 églises et quelques vieux monuments pas grand chose à se mettre sous la dent. Nous choisissons donc d'aller nous perdre dans la proche Valle d'Elqui, terre de vignes et berceau du Pisco, eau de vie de raisin et grande fierté nationale. Le bus qui nous amène dans le village de Pisco Elqui circule entre des montagnes où, à part les cailloux et des cactus, rien ne pousse. Dans le fond de la vallée et sur les pentes rocailleuses, par contre, les vignes suspendues (à l'espagnol) forment une sinueuse coulée verte. Le raisin rouge, jaune et rosé mûrit sous un ardent soleil. Comme pour beaucoup de matières premières chiliennes la plus grande partie des récoltes est destinée à l'exportation. Pas facile de trouver dans les magasins du coin du vin et autres fruits et légumes qui poussent pour autant partout... Détente à Pisco Elqui

    Nous passons le village de Monte Grande où vécut la poétesse Gabriela Mistral (on connaissait pas non plus!!) avant d'atteindre Pisco Elqui. Le patelin est paisible, presque endormi. Deux rues pentues se rejoignent sous les arbres de la place de l'église. Les hôtels, restaurants et autres agences de tourismes sont déserts mais on imagine que les touristes doivent s'agglutiner en périodes de vacances. Le camping "Los Pipiolos" où nous plantons la tente offre un Détente à Pisco Elquipanorama unique sur les montagnes et les vignes. Détente à Pisco Elqui

    En plus de la piscine, un petit ruisseau coule entre les saules pleureurs. Sympa! Ca fait oublier que malgré le tarif, il n'y a ni électricité ni eau chaude! ! Détente à Pisco Elqui

    Pendant 5 jours le temps s'écoule lentement entre petites balades, baignades, séances de CNED, cueillette de figues et de raisin (succulent), et observation du ciel magnifiquement étoilé (la région est un spot pour les astronomes du monde entier)Détente à Pisco Elqui.Détente à Pisco Elqui Détente à Pisco Elqui

    Détente à Pisco Elqui

    C'est lundi c'est raviolis!

    Dîner au resto? Pourquoi pas! ça changera des soirées pâtes! Nous quittons le campement et nous asseyons au "Rustika". Un agréable bar resto en extérieur où reigne une bonne ambiance sur fond de bachatta. Après un petit verre de Pisco Sour, nous commandons une pizza pour contenter notre faim. Surprise... ... La pizza n'est pas plus grande qu'un mouchoir de poche!! En commander une autre ne servirait à rien. Nous rentrons le ventre creux avec l'idée de se le remplir avec une bonne plâtrée de raviolis. C'est dégoutés et toujours le ventre creux que nous passerons la nuit après que la gamelle se soit renversée envoyant tout son contenu dans la poussière!! les joies du camping. Détente à Pisco Elqui

      

    Boisson nationale du Chili: le Pisco Sour

    L'eau de vie de raisin est coupée avec un jus de citron pour donner ce coktail savoureux. Pourtant, sûrement pour des raisons économiques, chiliens et péruviens se livrent une guerre sans pitié pour s'approprier la paternité du Pisco. Malgré qu'il soit cultivé depuis plusieurs siècles au Pérou (vigne apportée par les conquistadors espagnol), les chiliens revendiquent qu'ils ont donné au Pisco sa notoriété mondiale. Les deux pays se vantent de produire la meilleure qualité. Le village où nous avons passé ces derniers jours est la preuve de cette lutte. Autrefois appelé "La Union" il a été rebaptisé Pisco Elqui.

    Cette étape imprévue restera un des bons moments du voyage...Détente à Pisco Elqui


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    les Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacama

    "LES MOCHILAS" ne sont pas une tribu du désert d'Atacama mais notre nom de voyageurs. Mochilas se traduit tout simplement par sac à dos en espagnol. Les Chamacos nous ont appris beaucoup de leur expérience après un an et demi a sillonné l'Afrique de l'est et l'Amérique du sud. Règle essentielle: ne pas rester anonymes et susciter les rencontres qui on l'a vu sont porteuses de surprises et de souvenirs incroyables. On a pu constater que leur camion original et leur plaque française attiraient l'attention et les embarquaient souvent dans de belles aventures. Du coup, nous avons décidé d'aller plus au contact et de nous singulariser avec des petits drapeaux tricolores que nous accrocherons à nos sacs. Sans être cocardiers, on s'aperçoit que les gens réagissent à ce genre de détails. Ici, contrairement à la France où nous avons sûrement un complexe, les sud américains sont fiers de leur pays et arborent en toute occasion leur drapeau. Nous avons donc chargé Myline de s'en procurer deux de petites tailles, rassurez-vousles Mochilas à san Pedro de Atacama!les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Nous sommes en ce moment à Calama où nous attendons le bus qui nous déposera à la Serena, une ville balnéraire située au nord de Santiago de Chile. Le 16 mars nous décollerons de la capitale pour une autre capitale, Quito. Là-bas Myline se joindra aux Mochilas pour notre étape équatorienne. Il y a donc deux heures vient de s'achever notre séjour à San Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Nous y serons restés 6 jours (du 2 au 7 mars) qui nous laisserons des souvenirs mitigés. Un peu de tristesse d'y avoir quitté nos amis et heureux d'avoir pu découvrir un endroit aussi exceptionnel. Situé dans le désert le plus aride du monde (de grosses pluies avaient pourtant sinistré la région la semaine précèdente) San Pedro de Atacama est une petite bourgade isolée à la fois héritière d'une histoire pré-colombienne très ancienne, mais dévorée par les méfaits du tourisme. les Mochilas à san Pedro de AtacamaLe village aux habitations typiques est devenu un des plus important site touristique du pays. Les habitants ont fui le centre ville remplacés par des tours opérateurs, loueurs de VTT, planches de sandboards, des hôtels ou des restaurants. Des touristes des 4 coins du monde se baladent dans les rues terreuses plombées par un soleil accablant ou balayées par un vent frais descendu des chaines andines.

    Cet afflux s'explique par la magie de la nature qui s'exprime aux portes du village. La valle de la luna, la valle de la muerte, la cordillera de la sal, les geysers, les volcans, les salars sont des richesses naturelles sans comparaison. Fascinants déserts les Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamaminéraux à découvrir en 4X4 à vélo à cheval...les Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Surpris par les tarifs des tours nous sautons dans un 4X4 qui nous transportera et sera notre logement le temps d'une nuit. Nous surplombons la cordillera de la sal où la roche rouge se mélange les Mochilas à san Pedro de Atacamaà la blancheur du sel. Nous tentons ensuite de découvrir la valle de la luna. Fermée nous venons donc sur nos pas pour découvrir la valle de la muerte et assister au coucher de soleilles Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Le lendemain, réveil à l'aube (4h30 du mat) pour nous diriger vers les geysers del Tatio. Pas facile de suivre la piste, alors nous suivons les feux des bus des touristes qui nous tracent le chemin. Arrivés sur place, l'atmosphère est particulière. Un épais brouillard enveloppe la zone des geysers et la visibilité est quasi nulle. Les filles encore endormies à l'arrière du 4X4, nous déjeunons en attendant que le soleil veuille bien percer. Pressés les tours opérateurs emportent les touristes qui n'auront rien pu voir. On est heureux de ne pas faire partie du troupeau, notre patience est récompensée lorsque les premiers rayons du soleil apparaissent. Nous sommes seuls près des étranges croûtes rocheuses qui crachent une eau à 85°C ou dégagent une fumée vaporeuse. Le spectacle fumant est superbe d'autant que les gysers se concentrent au milieu d'une plaine entourée de montagnes. Entre les jets de vapeur, quelques vigognes cherchent des touffes d'herbes. On s'attarde un peu puis reprenons le petit bout de piste qui s'arrête aux piscines d'eaux chaudes. L'endroit est presque désert mieux vaut partir en compagnie des derniers véhicules pour éviter des soucis sur la piste plutôt cassanteles Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama les Mochilas à san Pedro de Atacama

    2h3les Mochilas à san Pedro de Atacama2h30 plus tard, nous retrouvons les environs de San Pedro et la civilisation. Après s'être acquittés des 4600pesos (ici tout se paie) nous découvrons la laguna Cejar, une lagune formée par les retombées salées d'un ancien lac. Seuls deux plans d'eaux ont échappé au phénomène d'évaporation. La baignade y est autorisée mais la teneur en sel fait flotter n'importe quel corps et promet une sensation désagréable au séchage. Nous y plongeons seulement les pieds et bien vite nous entons notre peau craqueler et blanchir sous l'effet du sel et du soleil implacable.les Mochilas à san Pedro de Atacama les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Nous rentrons au camping "Los Abuelos" avec une boule au ventre; les amis sont partis et l'on apprécie que moyennement notre soudaine solitude. Ayant fait le tour des environs, nous prenons nos billets avec tur bus pour notre prochaine destination La Serena et la valle de l'Elqui, terre du pisco chilien.


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