• Un mois au PérouUn mois au PérouUn mois au PérouUn mois au Pérou

    Un mois à parcourir l'immense Pérou. Du nord au sud, notre séjour a été rythmé par les visites des sites archéologiques avec en prime de nouvelles rencontres et des retrouvailles. Un pays qui nous laissera pourtant des  sentiments mitigés...


    Notre itinéraire:

    La Balsa, San Ignacio, Chachapoyas, Maria (Kuelàp), Leymebamba, Cajamarca, Trujillo, Huaraz, Lima, Cusco, Puno.

      

    Modes de transport:

    Combi, bus, taxi, benne pick-up, 4x4, cheval & bottes, moto-taxi,

      

    Climat:

    A partir de Chachapoyas, la chaleur a fait place à des journées ensoleillées agréables et des soirées plus que fraîches. Nuit humide et froide sous la tente à Huaraz. Très froid à Cusco et Puno.

    Santé

    Létis n'est pas fraîche en arrivant à Lima: malade et fatiguée par la nuit en bus. Mal de bid pour mik.

    mycose qui démange les doigts de pieds (Létis)

    les lèvres gercées

    A Cusco, petite frayeur et gros coup de mou de Louna. Un petit tour en ambulance, une visite chez le pédiatre, un peu de repos, quelques médocs et la revoilà sur pieds. Parasite, problème lié aux changements d'altitude, fatigue après les randos à Huaraz?? On ne sait pas vraiment... En tout cas rassurez-vous elle s'est vite rétablie. Ras du côté de Lolo.

      

    Cool

    - le nord Pérou pas contaminé par le tourisme

    - La visite de Kuelàp. Seuls au milieu des vestiges... un superbe moment.Un mois au Pérou         Un mois au Pérou

    - apprendre à faire des bracelets avec Alan (merci à lui)

    - cuisiner les succulentes galettes de maïs colombiennes toujours avec Alan (hospedaje Torreon à Maria)Un mois au Pérou

    - les bâtons d'encens qui rendent les "cellules -dortoirs" plus supportables.

    - les petites patates du refuge de la Petaca Un mois au Pérou

    - les deux jours de balade (boueuse) à cheval vers la Petaca

    - l'espagnol de Manu ("Treinta por la habitacion..." )

    - les desayunos dans les marchés couverts (bons jus, kekes au chocolat, yaourth maison)

    - le propriétaire du 4x4 qui nous a gentiment amené à Cajamarca

    - les retrouvailles avec Manu & Alan (Cajamarca), les ch'tis (Huaràz)

    - la victoire d'Hollande fêtée entre franceses

    - Huaraz & sa Cordillera blanca MAGNIFIQUE!!! Notre coup de coeur

    - les glaces à 1 sol & churros quotidiens (Huaraz 2ème rue sous le marché)

    - se retrouver seuls dans le Machu Pichu en fin d'après-midi

    - la viande d'alpaga

    - la rencontre avec Clémence & Claudia

    - l'hôtel Pirwa à Cusco (Jime & Matias des argentins sympas)

    - la trucha de Taquile loin du groupe

    Presque cool

    - les soupes des almuerzos (y a du bon et du moins bon)

    - les 40 minutes dans la benne du 4x4 entre Celendin & Cajamarca (chauffeur taré)

    - les kekes au chocolat appétissants mais sans goût.

    - le trajet épique avec les allemands, israéliens & brésiliens (chancho vomito) 

     

    Pas cool

    - la conduite inconsciente du taximan pressé d'arriver en pôle position à San Ignacio (bienvenue au Pérou!)

    - l'embrouille avec les chauffeurs de taxis de Jaén

    - l'hôtel pourri de Chachapoyas (humidité, eau glacée, insalubre...)

    - devoir payer pour randonner & être obligés d'avoir un guide (refus systématique après de longues discussions)

    - les prix spéciaux gringos (marchandage obligatoire)

    - les klaxons de Trujillo

    - les pattes de poulet qui flottent dans la soupe

    - les nombreuses douches froides

    - l'eau avec habitants microscopiques et bons nageurs bue à La Petaca

    - Le froiiiiiiiiiiiddddddddddddddd

    - Jesus, notre guide psycho-rigide et pas rigolo de Cumbe Mayo

    - le  comportement du gardien du parc de la Laguna 69  (un gros c...)

    - la soirée pasta gluante et la nuit glaciale sous la tente (Huaràz) 

    - les informations surréalistes pour les randos (notion du temps et des distances)

    - Louna malade

    - le prix de la consultation pédiatrique

    - le retard du combi pour Aguas Calientes (organisation déplorable)

    - randonner de nuit vers Aguas Calientes

    - le museo d'art populaire de Cusco & sa collection carton pâte

    - l'arrivée à 4h30 du matin dans le Terminal glacial de Puno 

    -Le chauffeur de taxi bourré (Puno)

      

    Nos manques

     chaleur, douches chaudes, chocolat (dur dur d'en trouver du bon)

     

      

     

      

     

     

     

     


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    Mercredi 23 mai 2012Copacabana ... La Isla del Sol

    Puno, 7h: comme prévu, le chauffeur de taxi vient nous chercher à l'hôtel. Il est temps pour nous de quitter le Pérou pour la toute proche Bolivie. Seul hic, le pauvre homme a sûrement dû piccoler(hic!) toute la nuit et arrive bien fatigué dans le hall.  On hésite un peu à monter dans l'auto mais le terminal n'est qu'à deux pas... Le tempsest compté. Avec le peu de lucidité qu'il lui reste il nous amène au comptoir de l'agence auprès de laquelle il a réservé les billets de bus. Avant de partir, nous dépensons les dernières pièces que nous avons en poche. Pendant quasiment 3h, nous longeons les rives de l'interminable Titicaca. Nous remplissons les formalités de sortie du Pérou et marchons jusqu'au poste frontière bolivien: nouveau tampon sur le passeport...

    Nous perdons une heure mais gagnons le droit de rester 60 jours au Tibet de l'Amérique du sud.

    Copacabana ... La Isla del Sol  En passant la frontièreCopacabana ... La Isla del Sol

    Copacabana, notre destination n'est qu'à 10 minutes. Ce petit village doit son nom à un pêcheur bolivien qui se sauva des eaux en face de Copacabana (Brésil). Ici pourtant, ce ne sont pas les strings qui attirent les touristes (il fait bien trop froid pour ne porter qu'une ficelle!) mais la proximité des Islas del Sol y de la Luna.

    Copacabana ... La Isla del Sol

    Si l'Île de la Luna ne présente pas un grand intérêt, celle du Soleil, en revanche, est très réputée. En dehors d'être la plus grande du lac, elle est aussi un des plus importants centres religieux Inca. Autrefois appelée Titicachi, elle donna son nom au fameux lac. Sanctuaires, ruines, pierres sacrées et terrasses agricoles encore visibles attestent de la longue présence inca. Copacabana ... La Isla del Sol  Copacabana ... La Isla del Sol

    Aujourd'hui, environ 4 000 Quechuas et  Aymaras répartis en 3 communautés y vivent encore de la pêche, de l'agriculture et, depuis peu, du tourisme. Copacabana ... La Isla del Sol Copacabana ... La Isla del Sol Copacabana ... La Isla del Sol   Entre ciel et eaux azurs Les lanchas transportent habitants et visiteurs du continent à l'île plusieurs fois par jours. En milieu de matinée, nous posons le pied à Challa dans le nord.

    Copacabana ... La Isla del Sol         Copacabana ... La Isla del SolCopacabana ... La Isla del Sol                         Copacabana ... La Isla del Sol

    La plupart des touristes traversent l'île en à peine 4 heures puis repartent aussi vite vers La Paz ou Cusco. Pour mieux nous imprégner de la tranquilité et de l'authencité, nous décidons d'y rester 2 jours. Nous nous trouvons une petite chambre avec vue sur la plage et le lac entre cultures de quinoas, vaches, ânes et cochons.

    Copacabana ... La Isla del Sol Chut!! Copacabana ... La Isla del Sol

    Les filles retrouvent les joies du sable pendant que nous discutons avec quelques iliens. Le soleil décline alors on arpente les collines pour ne pas manquer le coucher soit disant splendide... un léger voile nuageux suffit à gâcher le spectacle. Dommage!

    Pour changer des excellentes truites saumonées qui garnissent nos assiettes depuis quelques jours, on se contente de ... sandwichs poulet mayo... (fausse bonne idée)

    Au lit, demain nous parcourerons l'île du nord au sud.

    Plus peuplé, le sud abonde de restos, de bars... on est loin de la quiétude qui règne là-haut. 

     La lancha file tranquilement vers Copacabana. Installés sur les bancs du toit de l'embarcation on se délecte des rayons du soleil...

    Copacabana en bref:

    - Sympa les tarifs boliviens!

    douceurs chocolatées sur terrasse ensoleilléeCopacabana ... La Isla del Sol

    - pas très aimables les vendeuses des boutiques

    - achat de bonnets rigolosCopacabana ... La Isla del Sol   Copacabana ... La Isla del Sol

    - Youpi!!! Revoilà Alan avec son ami Brice. (nos chemins se croiseront à nouveau vers la frontière brésilienne).

    - La gérante de l'hôtel Center est une grosse femme incompétente...Copacabana ... La Isla del Sol 

    - Enfin une douche électrique chaude!

    - petit dèj à 1 euro avec pain sec (hôtel Colonial)

    - Un famille de voileux sur terre, sympathique rencontre...

    - Super score! Létis a gagné au Yams. Tout le monde est content, surtout elle...

    -  Brune et douce, la bière Inca est un délice.

    - "A quoi ça sert de manger dans un bel endroit si on prend pas de  photos???"(Louna)

     

     Copacabana ... La Isla del SolCopacabana ... La Isla del Sol

     Copacabana ... La Isla del SolCopacabana ... La Isla del SolCopacabana ... La Isla del SolCopacabana ... La Isla del Sol


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  • Titicaca, entre Pérou et BolivieTiticaca, entre Pérou et Bolivie

    Pas la peine de vous retenir, le nom Titicaca provoque généralement un rictus. 

    En plus d'être le plus haut lac navigable du monde ( 3812m d'altitude), le Titicaca est aussi le berceau de la civilisation inca. Selon la légende, c'est de ses eaux glaciales qu'aurait surgi le premier Inca, fils du Soleil. Centre de la mythologie inca, le nom de cette véritable mer fermée (204 km de long pour 65 de large), provient  de "Titi Khar'ka" qui signifie "Roc du puma ".

    Frontière liquide entre le Pérou et la Bolivie, c'est ici que nous allons passer de l'un à l'autre.

    A 4h15 du matin, après une énième nuit dans un semi-cama, nous posons le pied dans le terminal de Puno. Le bus a plus d'une heure d'avance, ça ne nous arrange pas! L'attente risque d'être pénible dans le sordide et frigorifique hall. Pas le choix!! Encore chargés de nos sacs, des rabatteurs nous accostent déjà avec leur discours bien rodé brochures à l'appui. On les envoie bouler: "t'as vu l'heure?"...

    En ce moment, les touristes se font plus rares, alors, il faut bien faire tourner le business. Pour y parvenir tous les moyens sont bons. Profitant de ce manque d'affluence, nous finissons par faire affaire en baissant considérablement le tarif initial... Pour 45 soles, nous bénéficierons d'une nuit d'hôtel, de la sortie en bateau sur le lac et des transports en taxis. Pas si mal et bien plus pratique...

    A 7h, la navette viendra à l'hôtel pour nous déposer sur le port d'où partent les bâteaux. Nous avons donc le temps, de nous relaxer un peu (repos et douche) dans la chambre avant d'attaquer la journée. Pas du luxe.

    Plusieurs voyageurs nous avaient pourtant prévenu "Puno, c'est moche", mais en fait, ils étaient flatteurs: c'est immonde!  En plus, le froid y est saisissant.

    Sur le quai du port, des centaines d'embarcations ondulent les unes à côtés des autres. Prévues pour balader des touristes, on a du mal à imaginer que pendant la saison haute, elles partent toutes vers les îles Uros, Taquile, ... On a de la chance d'être en période creuse.

    Notre guide Gilbert nous accueille et invite la trentaine de touristes à monter à bord. Le speach bilingue anglais espagnol est bien huilé... c'est parti pour une longue journée en groupe. Nous sommes ravis...On se fait une raison, c'est l'unique façon d'accéder aux îles.

    Titicaca, entre Pérou et BolivieLe lac est immense.Titicaca, entre Pérou et Bolivie Le long d'un chenal tracé entre les roseaux (totoras), il faut une vingtaine de minutes pour descendre sur une des 60 îles flottantes d'Uros. Ces îles artificielles, faîtes de plaques de totoras, semblent posées sur les eaux calmes. De forme rectangulaire, mesurant une trentaine de mètres, ces tapis de roseaux supportent des maisons, des huttes, un mirador construits avec cette même tige végétale. Flottants à proximité, des sortes de pirogues et de drakkars eux aussi entotoras complètent le tableau... Impressionnant décor. Plusieurs familles cohabitent et sont représentées par un "presidente".Titicaca, entre Pérou et Bolivie Avec le guide, le chef de la petite communauté, nous explique les coutûmes suivies depuis des millénaires par son peuple. Les Uros ayant disparu, ce sont à présent les aymaras qui perpétuent ces traditions (uniquement pour le tourisme???).

    Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et BolivieTiticaca, entre Pérou et Bolivie  Titicaca, entre Pérou et Bolivie   Titicaca, entre Pérou et Bolivie    Titicaca, entre Pérou et BolivieLa construction d'un îlot prend une dizaine de mois et se fait en découpant puis solidarisant les uns aux autres les blocs de terres sur lesquels poussent la fameuse totora. L'air contenu dans la terre assure la flottaison mais afin que l'ensemble soit stable et  immobile, des pieux d'eucalyptus lestés de pierres sont disposés aux quatre coins. Titicaca, entre Pérou et BolivieLe sol est régulièrement recouvert d'une épaisse couche de totoras coupées de façon à diminuer l'humidité et conserver le plus longtemps possible l'état de l'ensemble. La totora qui pousse à perte de vue est l'élément essentiel. La base de la tige dont le goût est proche du coeur de palmier et de l'asperge est même consommée par les habitants...Incroyable.

    Les explications intéressantes sont suivies de l'incontournable vente de produits réalisés par les petites mains habiles des habitants. C'est joli mais on n'a pas un rond!Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et BolivieTiticaca, entre Pérou et Bolivie


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  • Le Machu PichuA chaque pays son itinéraire.

     En Argentine et Chili nos étapes correspondaient à des sites naturels exceptionnels: Peninsules de Valdès, région des lacs, Patagonie, fjords chiliens, désert de San Pedro de Atacama, chutes d'Iguazu, ... 

    En Equateur nous avancions au rythme des marchés traditionnels: Otavalo, Saquisili, Guamote, ...

    Au Pérou, du nord au sud, notre itinéraire nous a porté d'un site arquéologique à un autre à la découverte des civilisations qui ont marqué l'Histoire pré-colombienne de ce pays: Chachapoyas (Kuelàp), CajamarcasChimùs et Moches (Chan Chan, Trujillo), Chavinos (Chavin de Huantar) et bien sûr les Incas (Cusco et la Vallée Sacrée). Avant de franchir dans quelques jours la frontière pour la Bolivie, il nous restait à vivre l'aventure Machu Pichu. Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et considéré comme l'une des 7 merveilles du monde, archi connu mais pourtant empli de mystères, un incontournable .Le Machu Pichu

    Incontournable! Pour être franc, il faut avouer que le  tourisme-business démesuré qui gravite autour du mythique Machu Pichu a de quoi en démotiver plus d'un. Cusco est dénaturée par les tours operators, agences de transports qui s'arrachent les parts juteuses du gâteau "inca" dont l'emblème est bien évidement le Machu Pichu. Entre l'achat des billets d'entrée (à réserver plusieurs jours à l'avance) et le casse-tête du transport, il faut vraiment s'armer de patience.

    Comment s'y rendre?? Les quatre jours de rando le long du chemin de l'Inca sont tentants mais pas envisageables avec les filles. Alors, comme beaucoup de"routards" nous avons écarter l'option du train, bien plus pratique mais trop coûteuse, préférant celle plus économique mais aussi plus hasardeuse connue ici sous le nom d'hidroeléctrica.

    Vendredi 18 mai 2012

    Située au pied du Machu Pichu, cette centrale électrique est le terminus des combis qui partent de Cusco. De là, ne reste plus qu'à rejoindre le village d'Aguas Calientes à deux bonnes heures de marche.

    Au secours l'organisation!! L'aventure commence plutôt mal, le combi sensé nous récupérer à l'hôtel n'est pas au rendez-vous!!! Au bout d'une heure d'attente, un homme mal luné vient nous chercher. Sans donner aucune explication et sans même s'excuser du retard  il nous fait traverser le centre de Cusco au pas de course. Toujours dans le flou, nous poireautons encore 1h15. Devant tant d'amateurisme, le groupe cosmopolite composé d'israëliens, brésiliens, français, allemands et d'une bolivienne s'impatiente...La tension monte.

    Pour relier Cusco à Hidroeléctrica, il faut bien 7h et à ce rythme nous risquons de randonner de nuit!!! Enfin, le combi finit par arriver. Nous apprenons à demi-mots que le chauffeur prévu était "borracho" (sans commentaire!). Le trajet se passe tant bien que mal. La route est sinueuse et l'envie de vomir gagne plusieurs passagers nous obligeant à nous arrêter régulièrement.

    17h: La nuit tombe alors que nous entamons la marche qui suit la voie ferrée... Pas idéal pour les filles. Heureusement nous avons prévu les frontales. En 2h15, à un rythme soutenu, nous arrivons enfin. Première bonne nouvelle de la journée, le prix de l'hôtel est raisonnable (30 soles). Plus qu'un village, Agua Calientes est une cantine et un dortoir géant, où, le temps d'une ou deux nuits, s'entassent les touristes. Les restos et les hôtels, en rangs d'oignons, affichent des prix exhorbitants. Le piège est facile!

    Samedi 19 & dimanche 20 mai 2012

    Pas évident de sortir les filles du lit. Normal, il est 5h du matin! Les yeux pleins de sommeil, nous prenons le bus qui monte jusqu'aux portes du site. L'idée est d'éviter la marée humaine qui envahit les lieux dès le début de matinée. Il fait déjà jour mais le soleil n'est pas encore passé au-dessus des montagnes. Sur les terrasses qui dominent nous voyons les premiers rayons illuminer les ruines. Beau spectacle!Le Machu Pichu      Le Machu Pichu   Le Machu Pichu

     

    La citée, divisée en deux parties (zone urbaine et agricole), occupe un large promontoire entouré de montagnes et de pics rocheux.

    Le Machu Pichu Le Machu Pichu Le Machu Pichu Le Machu Pichu Le Machu Pichu Le Machu Pichu

     

    7 heures: l'heure de commencer l'ascension du Huayna Pichu où les incas pratiquaient leurs rites religieux. De là haut, la vue panoramique est époustoufflante.Le Machu Pichu  Le Machu PichuAprès 1 bonne heure, je retrouve les filles restées en bas (grimpette abrupte et périlleuse) et nous passons le reste de la journée à parcourir les vestiges, slaloomant et jouant à cache-cache avec les groupes de touristes menés par les guides. Les heures passent, les touristes aussi.

    Vers 15-16h, le site se vide progressivement. Les vigiles sifflent la fermeture obligeant les derniers visiteurs à partir. Avec le sentiment d'en avoir amplement profité, nous redescendons par le sentier vers Agua Calientes. Clémence et Claudia (une française & une Bolivienne rencontrées à Chinchero) nous accompagnent. Ensemble, après une bonne nuit, nous suivons les rails en sens inverse direction la centrale électriqueLe Machu PichuLe Machu Pichu. Le Machu Pichu  Le Machu Pichu De jour, dans la végétation tropicale, le parcours qui longe le rio Urubamba, est splendide. Un dernier coup d'oeil vers les ruines haut perchées et le combi nous ramène à Cusco. 110 kms de piste de terre étroite à flanc de falaise (nos vies sont encore unefaois entre les mains du chauffeur!), de route asphaltée qui gravit puis redescend en zig zag un col à 4300m! Le Machu PichuLe trajet, à nouveau,Le Machu Pichu  est interminable mais la beauté des paysages compense largement! Les lits de la chambre d'hôtel seront les bienvenus pour se remettre de ses trois jours éprouvants.

    Lundi 21 mai 2012

     A la cool dans le patio de Pirwa, Le Machu Pichunous attendons tranquilement notre départ pour Puno prévu à 22h. Loryne et Louna travaillent et nous en profitons pour mettre à jour le blog. Ce soir, nous dirons aurevoir à Clémence et Claudia pour qui l'aventure se termine, Le Machu Pichuautour d'un bon repas dans notre resto favori le Toqo Katxi.   


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  • Cusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le mondeCusco: dans le nombril avec tout le monde LE ZAPPING               Considérée par les Incas comme le "Nombril du monde", Cusco est aujourd'hui le coeur de l'énorme "machine touristique" péruvienne. Y passer quelques jours permet de s'imprégner de la fabuleuse histoire des incas mais implique inévitablement une plongée dans le tourisme de masse. La Vallée Sacrée, Cusco, le Machu Pichu et l'extraordinaire richesse des vestiges pré-colombiens attirent les curieux du monde entier.

    Américains, australiens, japonnais, européens se croisent dans les étroites ruelles pavées gavées d'hôtels, de magasins de souvenirs, d'agences touristisques, de restaurants...Les vendeurs ambulants, présents à tous les coins de rues, proposent un arsenal impressionant de babioles: une peinture du Machu Pichu, une photo, une flûte de pan, une tenture, un bonnet, ... qu'il faut gentiment refuser par le répétitif "No gracias".Cusco: dans le nombril avec tout le monde     Cusco: dans le nombril avec tout le monde    Cusco: dans le nombril avec tout le monde            Cusco: dans le nombril avec tout le monde     Cusco: dans le nombril avec tout le monde

    Pour organiser cet afflux massif de touristes, la Municipalité et le ministère de la Culture ont imposé le "boleto turistico". Pour 130 soles (ou 70), ce ticket donne le droit d'entrée à quelques musées, à un spectacle de danses quechuas et aux ruines qui sont éparpillées sur les hauteurs de la ville et dans la "Vallée Sacrée".  Sans ce précieux sésame, impossible de voir quoi que ce soit. Le Machu Pichu est évidement la grande star locale. Pour espérer s'y rendre, il faut débourser au minimum 130 soles, réserver plusieurs jours à l'avance et résoudre le casse-tête du transport. L'impression de se trouver dans un parc d'attraction brise un peu la magie des lieux.

    Malgré tout, Cusco reste magique. Dévastée par les espagnols et par plusieurs séismes, la ville garde les traces d'une histoire singulière, rencontre de deux mondes. Les monuments construits par les conquistadors reposent sur les fondations primitives de pierres gigantesques taillées et imbriquées comme les pièces d'un puzzleCusco: dans le nombril avec tout le monde Pierre à 12 angles Cusco: dans le nombril avec tout le monde Depuis la Plaza de Armas, dans un dédale de ruelles, les quartiers de San Blas et San Cristobàl s'étirent le long des collines. Sur les façades des maisons blanchies à la chaux sont accrochés des balcons de bois sculptés. Franchir les imposantes portes est l'occasion de découvrir de superbes patios.Cusco: dans le nombril avec tout le monde Seul inconvénient le froid qui tombe sur la ville une fois que Inti (le soleil en quechua) disparaît.

    Dimanche 13 mai 2012

    Depuis vendredi, nous faisons donc partie des touristes qui envahissent Cusco. Comme la  majorité d'entre-eux nous avons d'abord dû trouver un hôtel. La ville en regorge mais encore faut-il tomber sur le bon. Nous passons nos deux premières nuits dans l'hostal "Tu hogar " dans une chambre glaciale. Heureusement le petit- dèj servi sur les toits de la ville nous réconforte un peu. Nous déménageons finalement au Pirwa backpackers,Cusco: dans le nombril avec tout le monde Cusco: dans le nombril avec tout le mondeplus chaleureux et moins coûteux (45 soles ptit dèj inclus). Fatigués et harcelés par une turista tenace, nous restons tranquiles les deux premiers jours tout en préparant notre circuit (achats des boletos turistico & Machu Pichu + informations sur les moyens de transport). 

    Autour d'une grosse part de kéké au chocolat et d'un Pisco Sour, nous célébrons la fête des mères.

    Pisco Sour                                            Danses folkloriques cusquenas             A qui le kéké?

    Cusco: dans le nombril avec tout le monde        Cusco: dans le nombril avec tout le monde       Cusco: dans le nombril avec tout le monde      Cerise sur le kéké (version locale du cake), nous assistons à un spectacle de danses typiques quechuas.

    Lundi 14 mai 2012

    Louna n'est pas très en forme mais après ces 48h de pause entrecoupées de visites de musées, il est temps de s'activer.

     Cusco: dans le nombril avec tout le monde  Cusco: dans le nombril avec tout le monde  Cusco: dans le nombril avec tout le monde

    Entre les ruines de Cusco, la "Vallée Sacrée"  et le Machu Pichu prévu pour samedi prochain, le pogramme est pour le moins chargé.

    Nous prenons un combi qui nous dépose 8 km au nord ouest, à Tambomachay.Cusco: dans le nombril avec tout le monde Cusco: dans le nombril avec tout le monde  C'est ici que l'Inca et son épouse (la princesse: Nusta) venaient se relaxer dans des bassins d'eau sacrée. Les cars déversent des touristes qui par vague déferlent devant les monuments de pierres taillées. Tout le monde parle français! Au secours fuyons!

                                                                                         Forteresse de Pukapukara

    En chemin vers la forteresse toute proche de Pukapukara,Cusco: dans le nombril avec tout le monde Loryne remarque une veste Sakifo. A l'intérieur de la veste, une française de la Réunion, à côté de la veste son petit ami. Tous deux sont instits sur notre cailloux et comme moi ont pris un mi-temps annualisé pour sillonner l'Amérique du sud. Nous faisons connaissance tout en visitant les différents sites (Q'enco & Saqsayhuaman) qui se font facilement à pied.Cusco: dans le nombril avec tout le monde Louna se sent de moins en moins bien... Q'enco, haut lieu de cérémonies. Sur des tables creusées dans la roche se déroulaient des sacrifices d'animaux pour lire les oracles. Cusco: dans le nombril avec tout le monde  Tables des sacrifices

    Saqsayhuaman est de loin le plus beau vestige des hauteurs de la capitale inca. Des pierres de plusieurs tonnes (350 t pour la + imposante!!!) soutiennent ce qui fut une forteresse en forme de tête de puma. Bourrés d'imagination et plutôt calés en construction, les incas avait donné à leur ville la silhouette du vénéré félin, la forteresse en était la tête... balaise!Cusco: dans le nombril avec tout le monde

    Malheureusement, nous ne pourrons pas en voir davantage. Notre petite Louna est vidée et c'est dans l'ambulance que nous terminons la visite. Le check-up est flou: déhydratation? Coup de fatigue? Mal lié aux changements d'altitude? Parasite?

    Le médecin préfère qu'elle soit auscultée par un pédiatre. Direction Cusco. Le diagnostique du spécialiste ne nous en apprend pas beaucoup plus. Nous ressortons avec des cachets pour les maux de tête et de ventre, une boisson hydratante. Au vu des tarifs, pas sûr que les petits péruviens profitent des connaissances d'un pédiatre!!!

    Repos, repos et repos. Louna passe tout le reste de la journée au lit et ne se réveille que le lendemain bien en forme.

    Mardi 15 mai 2012

    Nos baluchons à la consigne de l'hôtel, nous partons en fin de matinée vers  Pisaq (perdrix) dans la "Vallée Sacrée" .

    Citadelle accrochée à un versant montagneux, Pisaq protégeait l'accès sud de la vallée. Ses contours prenant la forme de l'oiseau elle fut ainsi surnommée.

    Cusco: dans le nombril avec tout le monde Cusco: dans le nombril avec tout le monde Cusco: dans le nombril avec tout le monde

     pause en terrasses                                     Temples cérémoniels (Roca Madre)        boeufs défilant pour San Isidro

    En compagnie d'un couple de barcelonais (Oscar & Elisa), nous partageons la course d'un taxi vers Ollantaytambo à 2h de route. La nuit tombe et les bus sont bondés. Létis et Louna ont le ventre qui gargouille... L'adresse choisie par les catalans nous convient (20 soles pour 3 lits aux matelas ramolis).

    HS, nos deux malades restent dans la chambre. Loryne et moi passons une bonne soirée avec Oscar et Elisa.

    Mercredi 16 mai 2012

    Cusco: dans le nombril avec tout le monde                                               Visite matinale d'Ollantaytambo. Cette citadelle aux marches interminables en impose. Poursuivi par les hommes de Pizarro, l'Inca Manco Capac y trouva refuge et infligea aux espagnols une ultime défaite avant de fuir vers l'introuvable Machu Pichu .

    Une fois essoufflés par l'ascension de ce gigantesque escalierCusco: dans le nombril avec tout le monde, nous dominons la vallée. Sur l'autre versant, des bâtiments où se réfugièrent les incas lorsqu'une crue du fleuve qui coule en contrebas dévasta leur village. D'immenses blocs de roches roses (porphyre) s'élèvent formant une façade, d'autres sont étalés sur le sol. Vandalisés par les envahisseurs, ces 6 blocs composaient deux temples. Le temple de la lune faisait face à celui du soleil à l'époque entièrement sculpté et recouvert d'une couche d'or (récupérée par les espagnols). La présence de ces roches de plus de 50 tonnes pose question. Comment réussirent-ils à les acheminer jusqu'ici depuis un montagne située à une bonne dizaine de kms? Un travail de titans. Certaines d'entre-elles, "Las piedras cansadas" (les pierres fatiguées), ont été laissé en chemin. Cusco: dans le nombril avec tout le monde     Cusco: dans le nombril avec tout le monde      Cusco: dans le nombril avec tout le monde

                        Devant le temple du soleil (inti)                                                                                               Tête de condor sculptée dans la roche

    Louna est elle aussi trop fatiguée pour randonner. Nous changeons nos plans: c'est en taxi que nous parcourerons le circuit de la Vallée Sacrée" . Sur la place, nous jetons un dernier coup d'oeil aux femmes qui Cusco: dans le nombril avec tout le mondeportent les costumes traditionnels Cusco: dans le nombril avec tout le mondeet claquons les portières du taxi. Le chauffeur est un habitant du village. Il nous sert de guide et nous apprend pas mal de choses sur les quechuas.

      Cusco: dans le nombril avec tout le monde Moray

    Moray: centre d'expérimentation agronome. Dans cet amphithéâtre formé de terrasses circulaires, les incas étudiaient les variétés de maïs et de papas (patates) pour améliorer les rendements agricoles. La position des plateaux étagés créait une vingtaine de  microclimats différents peremettant d'optimiser les rendements des récoltes.

      

    Les Salinas de Maras. Cusco: dans le nombril avec tout le mondeSpectaculaires salines à flancs de collines.

      

    Les ruines de Chinchero. Cusco: dans le nombril avec tout le monde          Cette forteresse contrôlait l'accès à la Vallée Sacrée. Comme souvent, les pierres des temples détruits par les espagnols servirent à édifier des églises. Celle qui surplombe les ruines incas abrite un autel style baroque un peu lourdingue.

    Un petit tour et puis s'en vont... Avec une française et une bolivienne, nous prenons le combi vers Cusco. A l'intérieur, d'autres franceses, dont un couple de choletais rencontré la veille à Pisaq.

    Nous retrouvons notre hôtel. Les quelques bouchées de pain du "repas" de ce midi ne nous ont pas suffi. On s'offre un bon petit resto économique mais aux plats savoureux accompagnés d'un Pisco Sour. Nos voisins de table parlent français. Décidement cette journée est placée sous le signe des rencontres! Comme nous ce gentil couple de retraités adeptes des voyages sera au Machu Pichu samedi. Peut-être les recroiserons-nous parmi la foule...

      

     

     

     

     

     

     


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