• Détente à Pisco Elqui

    Jeudi 8 au lundi 12 mars

      

    A l'heure de quitter la poussière d'Atacama, notre destination n'était pas claire. Le seul objectif étant de patienter jusqu'au 16 mars, date de notre vol pour Quito (Equateur).

    Rien de prévu dans le roadbook! Pourtant plusieurs alternatives possibles: filer directement vers Santiago de Chile (à 1800km) ou s'arrêter à La Serena, une des plus ancienne ville du pays baignée par le Pacifique. Les échos entendus ça et là sur Santiago n'étant pas très favorables nous prenons nos billets pour la doyenne nationale, La Serena, sans trop savoir quoi y faire. Dans la matinée et après une mauvaise nuit dans le bus, nous récupérons nos sacs à dos et les posons dans le terne Terminal.

    Les commentaires du guide sur la ville ne font pas rêver: à part ses 8 églises et quelques vieux monuments pas grand chose à se mettre sous la dent. Nous choisissons donc d'aller nous perdre dans la proche Valle d'Elqui, terre de vignes et berceau du Pisco, eau de vie de raisin et grande fierté nationale. Le bus qui nous amène dans le village de Pisco Elqui circule entre des montagnes où, à part les cailloux et des cactus, rien ne pousse. Dans le fond de la vallée et sur les pentes rocailleuses, par contre, les vignes suspendues (à l'espagnol) forment une sinueuse coulée verte. Le raisin rouge, jaune et rosé mûrit sous un ardent soleil. Comme pour beaucoup de matières premières chiliennes la plus grande partie des récoltes est destinée à l'exportation. Pas facile de trouver dans les magasins du coin du vin et autres fruits et légumes qui poussent pour autant partout... Détente à Pisco Elqui

    Nous passons le village de Monte Grande où vécut la poétesse Gabriela Mistral (on connaissait pas non plus!!) avant d'atteindre Pisco Elqui. Le patelin est paisible, presque endormi. Deux rues pentues se rejoignent sous les arbres de la place de l'église. Les hôtels, restaurants et autres agences de tourismes sont déserts mais on imagine que les touristes doivent s'agglutiner en périodes de vacances. Le camping "Los Pipiolos" où nous plantons la tente offre un Détente à Pisco Elquipanorama unique sur les montagnes et les vignes. Détente à Pisco Elqui

    En plus de la piscine, un petit ruisseau coule entre les saules pleureurs. Sympa! Ca fait oublier que malgré le tarif, il n'y a ni électricité ni eau chaude! ! Détente à Pisco Elqui

    Pendant 5 jours le temps s'écoule lentement entre petites balades, baignades, séances de CNED, cueillette de figues et de raisin (succulent), et observation du ciel magnifiquement étoilé (la région est un spot pour les astronomes du monde entier)Détente à Pisco Elqui.Détente à Pisco Elqui Détente à Pisco Elqui

    Détente à Pisco Elqui

    C'est lundi c'est raviolis!

    Dîner au resto? Pourquoi pas! ça changera des soirées pâtes! Nous quittons le campement et nous asseyons au "Rustika". Un agréable bar resto en extérieur où reigne une bonne ambiance sur fond de bachatta. Après un petit verre de Pisco Sour, nous commandons une pizza pour contenter notre faim. Surprise... ... La pizza n'est pas plus grande qu'un mouchoir de poche!! En commander une autre ne servirait à rien. Nous rentrons le ventre creux avec l'idée de se le remplir avec une bonne plâtrée de raviolis. C'est dégoutés et toujours le ventre creux que nous passerons la nuit après que la gamelle se soit renversée envoyant tout son contenu dans la poussière!! les joies du camping. Détente à Pisco Elqui

      

    Boisson nationale du Chili: le Pisco Sour

    L'eau de vie de raisin est coupée avec un jus de citron pour donner ce coktail savoureux. Pourtant, sûrement pour des raisons économiques, chiliens et péruviens se livrent une guerre sans pitié pour s'approprier la paternité du Pisco. Malgré qu'il soit cultivé depuis plusieurs siècles au Pérou (vigne apportée par les conquistadors espagnol), les chiliens revendiquent qu'ils ont donné au Pisco sa notoriété mondiale. Les deux pays se vantent de produire la meilleure qualité. Le village où nous avons passé ces derniers jours est la preuve de cette lutte. Autrefois appelé "La Union" il a été rebaptisé Pisco Elqui.

    Cette étape imprévue restera un des bons moments du voyage...Détente à Pisco Elqui


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    les Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacama

    "LES MOCHILAS" ne sont pas une tribu du désert d'Atacama mais notre nom de voyageurs. Mochilas se traduit tout simplement par sac à dos en espagnol. Les Chamacos nous ont appris beaucoup de leur expérience après un an et demi a sillonné l'Afrique de l'est et l'Amérique du sud. Règle essentielle: ne pas rester anonymes et susciter les rencontres qui on l'a vu sont porteuses de surprises et de souvenirs incroyables. On a pu constater que leur camion original et leur plaque française attiraient l'attention et les embarquaient souvent dans de belles aventures. Du coup, nous avons décidé d'aller plus au contact et de nous singulariser avec des petits drapeaux tricolores que nous accrocherons à nos sacs. Sans être cocardiers, on s'aperçoit que les gens réagissent à ce genre de détails. Ici, contrairement à la France où nous avons sûrement un complexe, les sud américains sont fiers de leur pays et arborent en toute occasion leur drapeau. Nous avons donc chargé Myline de s'en procurer deux de petites tailles, rassurez-vousles Mochilas à san Pedro de Atacama!les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Nous sommes en ce moment à Calama où nous attendons le bus qui nous déposera à la Serena, une ville balnéraire située au nord de Santiago de Chile. Le 16 mars nous décollerons de la capitale pour une autre capitale, Quito. Là-bas Myline se joindra aux Mochilas pour notre étape équatorienne. Il y a donc deux heures vient de s'achever notre séjour à San Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Nous y serons restés 6 jours (du 2 au 7 mars) qui nous laisserons des souvenirs mitigés. Un peu de tristesse d'y avoir quitté nos amis et heureux d'avoir pu découvrir un endroit aussi exceptionnel. Situé dans le désert le plus aride du monde (de grosses pluies avaient pourtant sinistré la région la semaine précèdente) San Pedro de Atacama est une petite bourgade isolée à la fois héritière d'une histoire pré-colombienne très ancienne, mais dévorée par les méfaits du tourisme. les Mochilas à san Pedro de AtacamaLe village aux habitations typiques est devenu un des plus important site touristique du pays. Les habitants ont fui le centre ville remplacés par des tours opérateurs, loueurs de VTT, planches de sandboards, des hôtels ou des restaurants. Des touristes des 4 coins du monde se baladent dans les rues terreuses plombées par un soleil accablant ou balayées par un vent frais descendu des chaines andines.

    Cet afflux s'explique par la magie de la nature qui s'exprime aux portes du village. La valle de la luna, la valle de la muerte, la cordillera de la sal, les geysers, les volcans, les salars sont des richesses naturelles sans comparaison. Fascinants déserts les Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacamaminéraux à découvrir en 4X4 à vélo à cheval...les Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Surpris par les tarifs des tours nous sautons dans un 4X4 qui nous transportera et sera notre logement le temps d'une nuit. Nous surplombons la cordillera de la sal où la roche rouge se mélange les Mochilas à san Pedro de Atacamaà la blancheur du sel. Nous tentons ensuite de découvrir la valle de la luna. Fermée nous venons donc sur nos pas pour découvrir la valle de la muerte et assister au coucher de soleilles Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Le lendemain, réveil à l'aube (4h30 du mat) pour nous diriger vers les geysers del Tatio. Pas facile de suivre la piste, alors nous suivons les feux des bus des touristes qui nous tracent le chemin. Arrivés sur place, l'atmosphère est particulière. Un épais brouillard enveloppe la zone des geysers et la visibilité est quasi nulle. Les filles encore endormies à l'arrière du 4X4, nous déjeunons en attendant que le soleil veuille bien percer. Pressés les tours opérateurs emportent les touristes qui n'auront rien pu voir. On est heureux de ne pas faire partie du troupeau, notre patience est récompensée lorsque les premiers rayons du soleil apparaissent. Nous sommes seuls près des étranges croûtes rocheuses qui crachent une eau à 85°C ou dégagent une fumée vaporeuse. Le spectacle fumant est superbe d'autant que les gysers se concentrent au milieu d'une plaine entourée de montagnes. Entre les jets de vapeur, quelques vigognes cherchent des touffes d'herbes. On s'attarde un peu puis reprenons le petit bout de piste qui s'arrête aux piscines d'eaux chaudes. L'endroit est presque désert mieux vaut partir en compagnie des derniers véhicules pour éviter des soucis sur la piste plutôt cassanteles Mochilas à san Pedro de Atacamales Mochilas à san Pedro de Atacama.les Mochilas à san Pedro de Atacama les Mochilas à san Pedro de Atacama

    2h3les Mochilas à san Pedro de Atacama2h30 plus tard, nous retrouvons les environs de San Pedro et la civilisation. Après s'être acquittés des 4600pesos (ici tout se paie) nous découvrons la laguna Cejar, une lagune formée par les retombées salées d'un ancien lac. Seuls deux plans d'eaux ont échappé au phénomène d'évaporation. La baignade y est autorisée mais la teneur en sel fait flotter n'importe quel corps et promet une sensation désagréable au séchage. Nous y plongeons seulement les pieds et bien vite nous entons notre peau craqueler et blanchir sous l'effet du sel et du soleil implacable.les Mochilas à san Pedro de Atacama les Mochilas à san Pedro de Atacama

    Nous rentrons au camping "Los Abuelos" avec une boule au ventre; les amis sont partis et l'on apprécie que moyennement notre soudaine solitude. Ayant fait le tour des environs, nous prenons nos billets avec tur bus pour notre prochaine destination La Serena et la valle de l'Elqui, terre du pisco chilien.


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    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

     

    La première grosse pause blog, vous a apparemment tous inquiété (merci pour ça!). Pour autant, pas de soucis. Une superbe rencontre et l'aventure nous rencontre inattendue: l'aventure CHAMACOa éloigné d'internet pendant plus d'une semaine.

    L'histoire commence au camping de Salta où nous faisons la rencontre de Laurent, Virginie, et de leurs 3 enfants (Corentin 10ans, Marine 9ans et la dernière Charlotte 4ans). Belle opportunité pour les filles en manque de petits copains français. On est heureux de les voir jouer et échanger. Le feeling passe bien. Impressionnés par notre mode de voyage, ils nous proposent gentillement l'hospitalité à bord de leur véhicule: CHAMACO.

      

    Et voilà, nous partons ensemble sillonner le Nord de l'Argentine jusqu'à San Pedro de Atacama. Nous passerons en leur compagnie une semaine inoubliable à travers des paysages grandioses, au rythme des bivouacs, des cours du CNED, et des soirées conviviales (Trapiche, vin de Mendoza.., parilladas...) au cours desquelles nous échangeons nos expériences de voyage et bien plus. UNE AMITIE SE CREE...rencontre inattendue: l'aventure CHAMACOrencontre inattendue: l'aventure CHAMACO

     

    1ère étape : Parc national de Calilegua et les Las Termas de Reyes..

    Après un plein de course et de gasoil, nous voilà partis en direction des terres des indiens Guaranis dans le parc de Calilegua.  Arrivés sur le site, nous installons notre bivouac dans la partie camping infestée de moustiques. Le lendemain, nous partons pour une balade dans la forêt tropicale à la rencontre de la faune. Nous ne croiserons que quelques oiseaux.

    rencontre inattendue: l'aventure CHAMACO

     Au vu de la quantité des insectes piquants, nous décidons de quitter l'endroit pour nous rendre dans la région de Jujuy aux Termas de Reyes connue pour ses sources d'eaux chaudes.

     

     

     

     

     

     

     De nuit, nous préparons le bivouac au son des torrents qui coulent à proximité. Le lendemain, nous nous réveillons au milieu des montagnes. Les thermes sont en fait situées dans un hôtel-centre thermal. Pas grave, nous en profitons pour faire travailler les enfants (Evaluation CNED) avant de faire un brin de toilette dans le torrent bien plus frais.

    rencontre inattendue: l'aventure CHAMACO

    Nous faisons la connaissance d'un couple d'argentins (Guillermo & Monica), habitant à Jujuy qui très gentiment nous invitent tous les 9 à partager un repas chez eux le lendemain midi. Ils souhaitent des infos pour préparer leur futur voyage dans l'hexagone. Un moment très chaleureux et sympathique autour de spécialités locales (empanadas, tamales, ...).  Après quelques abrazos nous les quittons pour rejoindre le village de Purmamarca et sa montagne aux 7 couleurs. C'est le début de l'ascension des Andes et de l'Altiplano. Le paysage devient de plus en plus aride avec l'apparition des premiers cactus, et vigognes.

     

     

     

     

     

     

    2ème étape : Si PURMAMARCA est un site très touristique il n'empêche que l'endroit est fantastique, a conservé une certaine authenticité et une quiétude qui ressemble bien à ses habitants andins. Les montagnes qui l'entourent offrent un impressionant panel de couleurs et un panorama unique.  Nous trouvons un camping idéalement placé et fêtons les 27ans (+ 10!) de Létis (mille mercis à vous pour mon annif). rencontre inattendue: l'aventure CHAMACO

    rencontre inattendue: l'aventure CHAMACOLes enfants s'y sentent bien et improvisent avec des objets récupérés un petit groupe de musique "Africano". Ce soir c'est ... ...spectacle. rencontre inattendue: l'aventure CHAMACO

    Pendant ce temps, autour d'une parilla, nous rencontrons des cyclistes de différentes nationalités dont un français qui parcours le monde sur son 2 roues. Il nous raconte ces aventures et ses impressions de la Bolivie et du Pérou que nous découvrirons tous prochainement. Le voyage permet de fantastiques rencontres.De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

      

    Quelques photos du site:

     

    rencontre inattendue: l'aventure CHAMACOrencontre inattendue: l'aventure CHAMACO

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACOAprès la visite du village et des montagnes colorées, Chamaco continue son ascension vers Humahuaca en passant par les villages de Marmara et Tilcara.De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    3ème étape: Humahuaca: Laurent engage le camion dans le centre à la recherche d'un camping et d'une connection internet. Le "pueblo" est charmant  avec ses rues pavées ou terreuses le long desquelles se succèdent des commerces et des petits marchés de légumes et d'artisanat. Les habitants ont les traits andins qui nous rappellent que la Bolivie n'est pas si loin. Les campings proposent un "confort" indigne des tarifs affichés qui nous poussent à sortir et à se perdre dans les hauteurs. De notre bivouac à 3000m d'altitude, nous assistons au coucher de soleil qui plonge bientôt le village et les montagnes alentours dans une parfaite obscurité. De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACOLa présence d'une veuve noire ne nous empêche pas de passer une soirée agréable. La nuit est ventée et le sol caillouteux (pas de matelas!) mais le réveil dans un cadre si joli nous fait oublier notre manque de sommeil. Comme e à chaque fois, nous nous éternisons sur le p'tit dèj'avant de prendre la direction de la mythique "Ruta 40", une piste qui traverse le sous continent du nord au sud.De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODealeuse de coca

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    Sur notre chemin, se dresse  la "Quebrada de Humahuaca" et personne ne se lasse de se trouver parmi ces montagnes rouges et chamarées, rongées par les pluies et l'érosion. Les premiers lamas montrent leurs poils. Etrange animal que ce lama aussi impassible que son cousin le chameau! Nous freinons lorsqu'une famille française nous fait des signes sur le bas côté. Avec leur 4 enfants, ces toulousains parcourent le monde à la force des mollets sur d'étranges vélos. (ci-joint leur site: allonsvoirsilaterreestronde). 3 façons de voyager se rencontrent et il faudra un bon moment avant de se dire aurevoir...

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO4ème étape :LES SALINAS GRANDES

    Peu après, avant d'atteindre Abra Pampa, nous laissons l'asphalte pour l'A40 qui nous mènera jusqu'aux "Salares Grandes". Cette immense étendue de sel, autrefois lac, s'étirent entre des chaînes de montagnes d'où émergent quelques sommets enneigés. L'envie d'y bivouaquer est stoppée par un enlisement en règle. Un excès de confiance et une méconnaissance du sol fixe la maison roulante dans le salar. 2 heures seront nécessaires pour extraire les 9 tonnes de cette vase salée et compacte. Pas facile de pelleter à 3200m d'altitude!!!De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    Finalement nous repartons et coupons le moteur quelques KMs plus loin sur une plate-forme de sel dur. Entre vents violents et orages aux éclairs incessants, impossible de dormir sous la tente!  de toutes façon, planter les piquets serait un échec. Pour la 1ère fois, Chamaco fait office d'hôtel pour 9 personnes!!

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    Le lendemain, en ouvrant les yeux, nous constatons que nous sommes au beau milieu du Salar. La blancheur du sel s'étend à perte de vue et devient aveuglante au fur et à mesure que le soleil y pose ses rayons. un spectacle magique. De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    Gueule de bois ou "Soroche" (mal d'altitude)? Boire en altitude, même un bon Malbec n'est pas conseillé.

    Après quelques photos amusantes nous repartons à l'attaque de l'altitude et du Paso de Jama par lequel nous passerons au Chili.De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

      

      

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

      

      

    Les paysages sont FABULEUX et donnent souvent l'impression de se trouver sur une autre planète. Pour accentuer cette sensation, nous sommes quasiment seuls mis à part quelques camions que nous croisons rarement. A 4800m, la nature est particulière et chaque effort se paie par un souffle court. Personne n'est malade et la coca que nous avons achetée se mélange dans nos tasses de thé. On a tenté de la fumer mais l'effet ne semble pas garanti et se faire une chique ne paraît pas bien commode.

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    Nous disons aurevoir à l'Argentine au poste frontière de Jama et ne trouverons la douane chilienne que 150km plus loin à San Pedro de Atacama. Avant d'atteindre cette "ville" isolée dans le désert le plus aride du monde, nous vivons avec les Chamacos notre dernier bivouac. La nuit est froide et au petit matin la neige a recouvert les montagnes. On se couvre et amenons les enfants voir de plus près les vigognes et les flamants roses qui se regroupent autour du lac.

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

      

      

      

      

    Le moteur connaît quelques difficultés pour démarer, lui aussi manque certainement d'air ...

    Nous grimpons toujours et frisons les 5000, les sommets des andes se succèdent et bientôt nous apercevons le Pic du volcan Licancabur qui annonce la descente interminable vers San Pedro de Atacama. Le camion avance lentement freins au plancher et en quelques minutes, nous perdons 2000m et changeons de températures.

    De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

      

      

      

    L'aventure Chamaco se termine. Les sentiments sont partagés entre la joie des bons moments passés ensemble et la tristesse de devoir prochainement se quitter. Dans 2 jours, chacun reprend sa route mais nous profitons avec des amis belges et suisses des deux soirées qui nous restent autour d'une parillada. Le voyage offre aussi des amitiés. De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO

    Merci à Laurent, Virginie, Corentin, Marine et Charlotte pour leur gentillesse et à Chamaco pour son hospitalité. A nous maintenant de les recevoir à la Réunion pour leur rendre la pareille. De Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACODe Salta à San Pedro de Atacama: l'aventure CHAMACO


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    Lundi 20 février

    GROSSE FATIGUE

    7h30 du matin : les longs trajets répètés en bus ces derniers jours, la chaleur écrasante de Puerto Iguaçu ajoutés au virus qui nous a tous mis à plat (sauf Louna) ont eu raison de notre dynamisme habituel.  un saut à Salta

    Une nuit d'escale au terminal de omnibus de Tucuman (départ 3h du matin) n'a pas arrangé les choses. C'est épuisés que nous débarquons à Salta au petit matin de ce lundi 2O février. Nous laissons filer le temps un long moment à la gare routière: quelques infos (camping, hostals, réseaux bus...) et un petit déj sur les bancs du hall. un saut à SaltaEncore une fois, la maudite pièce de un peso nous fait défaut. Sans elle impossible de prendre le bus "colectivo" vers le centre et le camping. Du coup, chargés comme des mules et morts de fatigue, nous nous trainons jusqu'au coeur de la ville à la recherche de la banque qui nous fournira un lot de ces satanées pièces de un peso. Pas de chance aujourd'hui, c'est férié (carnaval). Tant pis nous devons fraudeurs le temps d'un trajet vers le camping. un saut à SaltaVu le prix 6euros la nuit, nous ne sommes pas les seuls à camper, c'est noir de monde. A peine un emplacement pour planter notre tente. Les trois quarts du camping sont occupés par une gigantesque piscine. Résultat les campeurs s'entassent sur le peu de terrain encore disponible. Petite sieste récupératrice car ce soir c'est CARNAVAL. un saut à Salta

    Les batteries sont un peu rechargées. Nous nous rendons au Corso de Estrellas pour assister au défilé. On se déleste de quelques pesos (ici tout se paie) et bien installés nous voyons passer devant nous les "bandas" costumés qui se trémoussent sur des airs locaux et brésiliens. Super spectacle qui ne vaut, malgré tout, pas celui de Guyane.un saut à Saltaun saut à Salta

                                               

      

      

      

    un saut à Salta

      

      

    un saut à Salta

     un saut à Salta                                            un saut à Salta un saut à Salta

    un saut à Salta

      

                                             Mardi 21 février

    Le temps chaud et ensoleillé de la veille fait place à une matinée nuageuse et menaçante (saison des pluies). A 10h30, un orage éclate. L'occasion de tester l'étanchéité de notre tente. Elle flotte mais reste parfaitement imperméable!! Nous protégeons les sacs et évacuons vers les sanitaires où nous passerons le reste de la journée.

                                                  Mercredi 22 février

    Réveil 9h30. Les nuits ne sont pas idéales... Pas facile de dormir à même le sol! En fin de matinée, nous prenons le bus pour visiter Salta (fraude de bus), surnommée la LINDA, la ville est effectivement très jolie avec ses bâtiments coloniaux et ses belles places animées. Nous mangeons au mercado central et goûtons les Tamales et humitas (spécialités à base de maïs). Nous en profitons pour faire le tour des loueurs de voiture, afin de pouvoir visiter les alentours et les fameuses Quebradas. Nous rendons visite à Olivier, un expat rencontré quelques temps plus tôt à Puerto Madryn. Un échange fort enrichissant sur la vie argentine.

                                                Jeudi 23 février

    Charlotte et Marine, deux petites françaises, viennent à notre rencontre. Cette famille parisienne voyage pour 2ans à bord d'un ancien camion de pompiers réaménagé. Après l'Afrique, ils parcourent maintenant l'Amérique du sud. Les filles passeront la journée à jouer en leur compagnie, trop contente de trouver des enfants français. Demain on déplante et partons à la découverte de la région.


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  • Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.

     

    Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Spécialement venus dans ces contrées pour ajouter les chutes d'Iguazu à notre palmarès, Les chutes d'Iguazu.nous avons fait la visite hier et franchement ça valait le déplacement. On ne va pas s'éterniser sur la chaleur infernale qui nous écrase, sur le camping pompe à fric où nous avons planté la tente, ni sur nos premiers soucis intestinaux (soit disant que l'eau est potable aux dires de la gérante du camp!!!).Les chutes d'Iguazu.

     

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Les chutes d'Iguazu.

    Nous vous laissons profiter des photos qui se passent de commentaires. De l'eau et des animaux!Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.Les chutes d'Iguazu.

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Les chutes d'Iguazu. GRANDIOSE..........

     

     


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