• Titicaca, entre Pérou et Bolivie

    Titicaca, entre Pérou et BolivieTiticaca, entre Pérou et Bolivie

    Pas la peine de vous retenir, le nom Titicaca provoque généralement un rictus. 

    En plus d'être le plus haut lac navigable du monde ( 3812m d'altitude), le Titicaca est aussi le berceau de la civilisation inca. Selon la légende, c'est de ses eaux glaciales qu'aurait surgi le premier Inca, fils du Soleil. Centre de la mythologie inca, le nom de cette véritable mer fermée (204 km de long pour 65 de large), provient  de "Titi Khar'ka" qui signifie "Roc du puma ".

    Frontière liquide entre le Pérou et la Bolivie, c'est ici que nous allons passer de l'un à l'autre.

    A 4h15 du matin, après une énième nuit dans un semi-cama, nous posons le pied dans le terminal de Puno. Le bus a plus d'une heure d'avance, ça ne nous arrange pas! L'attente risque d'être pénible dans le sordide et frigorifique hall. Pas le choix!! Encore chargés de nos sacs, des rabatteurs nous accostent déjà avec leur discours bien rodé brochures à l'appui. On les envoie bouler: "t'as vu l'heure?"...

    En ce moment, les touristes se font plus rares, alors, il faut bien faire tourner le business. Pour y parvenir tous les moyens sont bons. Profitant de ce manque d'affluence, nous finissons par faire affaire en baissant considérablement le tarif initial... Pour 45 soles, nous bénéficierons d'une nuit d'hôtel, de la sortie en bateau sur le lac et des transports en taxis. Pas si mal et bien plus pratique...

    A 7h, la navette viendra à l'hôtel pour nous déposer sur le port d'où partent les bâteaux. Nous avons donc le temps, de nous relaxer un peu (repos et douche) dans la chambre avant d'attaquer la journée. Pas du luxe.

    Plusieurs voyageurs nous avaient pourtant prévenu "Puno, c'est moche", mais en fait, ils étaient flatteurs: c'est immonde!  En plus, le froid y est saisissant.

    Sur le quai du port, des centaines d'embarcations ondulent les unes à côtés des autres. Prévues pour balader des touristes, on a du mal à imaginer que pendant la saison haute, elles partent toutes vers les îles Uros, Taquile, ... On a de la chance d'être en période creuse.

    Notre guide Gilbert nous accueille et invite la trentaine de touristes à monter à bord. Le speach bilingue anglais espagnol est bien huilé... c'est parti pour une longue journée en groupe. Nous sommes ravis...On se fait une raison, c'est l'unique façon d'accéder aux îles.

    Titicaca, entre Pérou et BolivieLe lac est immense.Titicaca, entre Pérou et Bolivie Le long d'un chenal tracé entre les roseaux (totoras), il faut une vingtaine de minutes pour descendre sur une des 60 îles flottantes d'Uros. Ces îles artificielles, faîtes de plaques de totoras, semblent posées sur les eaux calmes. De forme rectangulaire, mesurant une trentaine de mètres, ces tapis de roseaux supportent des maisons, des huttes, un mirador construits avec cette même tige végétale. Flottants à proximité, des sortes de pirogues et de drakkars eux aussi entotoras complètent le tableau... Impressionnant décor. Plusieurs familles cohabitent et sont représentées par un "presidente".Titicaca, entre Pérou et Bolivie Avec le guide, le chef de la petite communauté, nous explique les coutûmes suivies depuis des millénaires par son peuple. Les Uros ayant disparu, ce sont à présent les aymaras qui perpétuent ces traditions (uniquement pour le tourisme???).

    Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et BolivieTiticaca, entre Pérou et Bolivie  Titicaca, entre Pérou et Bolivie   Titicaca, entre Pérou et Bolivie    Titicaca, entre Pérou et BolivieLa construction d'un îlot prend une dizaine de mois et se fait en découpant puis solidarisant les uns aux autres les blocs de terres sur lesquels poussent la fameuse totora. L'air contenu dans la terre assure la flottaison mais afin que l'ensemble soit stable et  immobile, des pieux d'eucalyptus lestés de pierres sont disposés aux quatre coins. Titicaca, entre Pérou et BolivieLe sol est régulièrement recouvert d'une épaisse couche de totoras coupées de façon à diminuer l'humidité et conserver le plus longtemps possible l'état de l'ensemble. La totora qui pousse à perte de vue est l'élément essentiel. La base de la tige dont le goût est proche du coeur de palmier et de l'asperge est même consommée par les habitants...Incroyable.

    Les explications intéressantes sont suivies de l'incontournable vente de produits réalisés par les petites mains habiles des habitants. C'est joli mais on n'a pas un rond!Titicaca, entre Pérou et Bolivie Titicaca, entre Pérou et BolivieTiticaca, entre Pérou et Bolivie


  • Commentaires

    1
    Delépine&Co
    Mercredi 23 Mai 2012 à 14:02

    Ouuuuaaaaaahh !!! Qu'il est beau le Mimi  avec son bonnet !! La grande classe. Mais juste un petit conseil, ne revient pas en métropole avec ça sur la tête ça détonnerait dans le paysage !!

    Contens de voir que tout va bien.

    Gros bisous

    2
    claudechauveau
    Mercredi 23 Mai 2012 à 18:18

    bjr nos chers mochilas,la photo ou vous etes tout les 4 est super,fiston prends des cours de tricot ,pour faire de beaux bonnets pour l,hivert,les habits ont de tr belles couleurs, nous avons enfin du soleil , grosses bizz à vous 4 ,les marsouins

    3
    katia et margus
    Jeudi 24 Mai 2012 à 04:21

    Salut les amis!!

    vraiment superbe aventure !!!

    bonne continuation

    on pense à vous

    katia

    4
    les trente-huitards
    Jeudi 24 Mai 2012 à 18:19

    Les chavoyards vous saluent bien bas et vous souhaitent bon vent.... (ça ne marchait pas avec l'Isère et, après tout, nous ne sommes qu'à 20 km de la Savoie!)

    Encore merci pour ces merveilleux moments que vous nous faites partager. Les photos sont magnifiques, et vous, vous êtes resplendissants!

    Profitez-en bien mais bon, je pense qu'on n'a pas besoin de vous le dire!!!

    Bises à tous

    Isa & co

     

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