La petite troupe que nous formons en compagnie de Manu et Alan s'installe confortablement dans le bus Linea en partance pour Trujillo. Les 6h de bus nous transportent vers un autre Pérou. Au fil des kms, les paysages se transforment. Les montagnes recouvertes de végétations deviennent progressivement plus rocailleuses pour finalement laisser place à une plaine totalement minérale. Les bourrasques  de vent soulèvent la poussière du désert de sable qui borde la route. Les silhouettes de quelques usines et d'habitations se dessinent, Trujillo n'est plus très loin...

A la gare routière, nous quittons Alan qui fait du coach surfing (logement chez l'habitant) et partons à la recherche d'un logement. Nous prenons nos quartiers à l'hôtel Lima. Le patron et le patio sont plutôt agréables. Davantage que le rectangle faisant office de chambre qui donne envie de partir en courant... Tans pis!! Pour cette nuit on reste mais on sort les duvets...on avisera demain. 

Trujillo ressemble à un grand quadrillage d'artères où circulent 24h/24 des taxis jaunes qui klaxonnent en permanence. Nos pauvres oreilles ne s'en remettent toujours pas.  Sans être vraiment jolie, la ville possède quelques bâtiments aux façades colorées dont les portes sculptées, fenêtres et balcons forgés rappellent l'Espagne mauresque.

A part la Plaza central qui présente un certain cachet, rien de très remarquable... Les trésors de Trujillo se trouvent en périphérie, aux portes du désert: Les vestiges de Chan Chan, le temple de la Lune & du soleil. 

Dans cette région côtière, les Moches (prononcer motché), puis plus tard les Chimùs (chimou, ça fait rire les filles!) ont laissé des traces que le temps et l'érosion feront malheureusement bientôt disparaître. De Chan Chan, la plus grande ville de terre jamais édifiée sur la planète, ne restent que d'épaisses murailles, parties de bâtiments et de rares fresques restaurées. Pas facile de s'imaginer une citée qui s'étirait sur des dizaines de kms.

Les temples Moches, encore plus anciens (100 à 800 av JC), ressemblent davantage à des monticules de terres qu'à autre chose. Heureusement les récentes découvertes (20 ans auparavant) ont permis de mettre à jour des fresques colorées de toute beauté.

La visite avec guide obligatoire ne nous en a pas appris beaucoup plus. La guide avait l'air pressée et même si on traînait des claquettes, s'attardant ça et là, le petit tour s'est fait aux pas de charge. Pour résumer, les Moches n'étaient pas des tendres et aimaient bien égorger, étrangler et couper quelques têtes de temps en temps pour assurer la pérénité de leur civilisation. Il semblerait que les crues provoquées par El nino aient conduit à leur disparition...  

Le chien sans poils: On attendait cette rencontre depuis longtemps et on n'a pas été déçus. Un chien qui ressemble à un cochon, pas si commun mais très moche (ne pas prononcer motché).

Petites infos importantes: Louna a changé de pneumatiques . A chaque pas ça clignote...Les péruviens aiment les gâteaux pleins de crème

                                                                        Après les puces, létis soigne son champignon au pied à l'eau de mer

envoi CNED d'avril: Lolo a bien fait ses devoirs Preuve que Létis n'écoute pas les guides                             

Manque d'effectif: la police péruvienne recrute...Toujours prêts à filer un coup de main       pause péruvienne à la mode sur fresque  antique 

tentatives d'invasion de l'Empire Chimù   

    j

Ti Jésus                       Président 2013          on aime le Pérou

cours d'espagnol accéléré            cuisine colombienne avec Alan             Mini-taxi

livreur en galère          Grosse boîte à chaussures            à l'aise dans un combi