• Petites mines à Potosi

    Petites mines à Potosi Petites mines à Potosi

    Gâteaux prenant l'air ... et la poussière                                  En route pour Potosi  

    Petites mines à Potosi Petites mines à Potosi 

    Samedi 9 Juin

      

    Uyuni: cette ville de plus de 10 000 habitants du sud-est bolivien n'a rien qui puisse retenir les voyageurs. Seule la proximité du Salar et du Sud Lipez les amène à venir s'y perdre. Toute culture s'avère impossible car même la pluie n'ose pas tomber dans cette région réputée pour sa sècheresse. L'élevage de lamas et de moutons ajouté au tourisme sont les uniques apports économiques. Heureusement, quitter (ou venir) cette ville est très facile. En plus des nombreuses compagnies de bus qui désservent les principales villes (La Paz, Potosi, Sucre, ...), Uyuni dispose d'un aéroport et est même le plus grand carrefour du réseau ferroviaire du pays. C'est rassurant car après les riches émotions vécues durant notre escapade dans le Sud Lipez, Uyuni est encore plus repoussante. La veille, Pablo nous avait gentiment déposé à l'hostal et à peine une heure plus tard, nos billets pour Potosi étaient déjà achetés. Départ prévu à 9h30 (impossible de partir plus tôt!).  

    Petites mines à Potosi Petites mines à PotosiPetites mines à PotosiPetites mines à Potosi Petites mines à Potosi D'Uyuni à Potosi: un trajet aux paysages beaux et variés.

    Le bus, sur piste ou goudron, traverse de beaux paysages variés avant de faire un arrêt àPotosi notre point de chute (il continue sa route jusqu'à Sucre). L'envie n'y est pas! Les sacs sont plus lourds que d'habitude alors la recherche d'un hôtel potable et pas trop cher a Petites mines à Potosiraison de notre petite motivation et de nos dernières forces. Pour ne rien arranger, il fait froid. On hésite même à redescendre vers le terminal pour monter dans le premier bus vers Sucre. Eh puis non! Dans une annexe de l'auberge de jeunesse Panda une chambre avec chauffage et douche très chaude est disponible.  On reste!

    Comme rarement au cours du voyage, notre envie et notre bougeotte habituelles semblent s'être évanouies... La fatigue? Sans doute. L'overdose du froid? C'est sûr.

    Dans notre état, nous savons déjà que Potosi ne va pas nous plaire mais on fait un effort et sortons faire un tour.Petites mines à Potosi

     Fin d'après-midi, les rues sont quasi désertes, seul le froid nous accompagne. Les imposantes façades des églises empêchent le soleil de répandre un peu de sa lumière et de sa chaleur sur les places. D'anciens bâtiments témoignent de la splendeur passée de la ville mais la laideur des fils électriques s'impose. Tout proche, le Cerro Rico domine. Il faut croire que sans lui, la ville de Potosi n'existerait pas.

    De cette montagne, ont été extraits, depuis 1545, plus de 30 000 tonnes d'argent pur causant la mort d'environ 6 millions de personnes (selon certaines estimations) mais faisant par la même occasion la fortune de l'Espagne et de l'Europe.

    Etrange de penser qu'à côté de ce puit de richesse puisse exister une ville aussi fade!   Petites mines à Potosi                 Petites mines à Potosi

    La mine continue d'être exploitée et attire par son histoire de nombreux touristes (voyeurs). L'espace de quelques heures, ils plongent par les tunnels dans les entrailles du Cerro afin de vérifier que les conditions de travail des pauvres mineurs y sont inhumaines! Des agences proposent des visites guidées (avec prises de photos garanties) fournissant parfois l'équipement!! Idée de cadeau pour les mineurs, des bâtons de dynamite. En vente un peu partout, ils sont très utiles pour ceux qui au fond creusent à la pioche faute de pouvoir se les acheter...Très peu pour nous... Petites mines à Potosi

     Ce genre de spectacle proche du "reality show(morbide)" n'est pas fait pour les filles et ne nous apportera rien de plus.

     La douche bouillante que nous attendions depuis plus d'une semaine nous fait du bien. On sort combler notre faim. Depuis ce matin, nous n'avons avalé qu'un peu de pain et de délicieuses cacahuètes (mani). A la nuit tombée, la ville est nettement plus jolie. Les fils électriques sont devenus invisibles et les éclairages sont réussis. Par contre côté restos, c'est pas génial. On fait le tour des enseignes mais ça ne fait ni envie ni rêver... On regrette les bons petits plats de Pablo! Nous échouons dans une gargotte servant du pollo. Ca paie pas de mine mais pour quelques bolivianos on se régale.

    Petites mines à Potosi C'est décidé, demain, on met le cap vers Sucre. Même le chauffage de la chambre et la douche ne pourront rien faire pour nous retenir 24h de plus...
                                                

     Dimanche 10 Juin

     

     

    Petites mines à PotosiDépart pour Sucre


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  • Commentaires

    1
    Diego M.
    Dimanche 17 Juin 2012 à 19:09

    Vous m'en mettrez deux kilos s'il vous plaît.

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