• De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...Terminal de Mendoza: prêtes pour un nouveau départ...

     

     

                                                     A la frontière chilienne

    De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...

     

     

                                                 Mercredi 8 février 2012

    Relier l'Argentine et le Chili (Mendoza-Valparaiso) en empruntant la Route des Andes restera sans aucun doute un grand moment de notre aventure. Les 8 heures de bus à travers les montagnes sont un régal pour les yeux. Avant de quitter Mendoza, nous savions que l'itinéraire serait spectaculaire. Alors, pour ne rien manquer, nous avions réservé les sièges panoramiques à l'étage du bus. A peine franchies les vignes qui entourent la ville, l'appareil photo est déjà en mode rafale. De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...Derrière les collines  arrondies, couvertes d'une rare végétation, s'élèvent des montagnes plus élevées à la roche d'un rouge éclatant. Vers l'horizon, dans un ciel parfaitement bleu, les sommets noirs et enneigés, l'Aconcagua entre autre, complètent le tableau.

    La route serpente entre les parois rocheuses aux couleurs variées (ocre, rouge, noir, vert, ...), se perd dans quelques tunnels pour parfois fendre des zones de plaines désertiques.  Nous traversons Uspallata, un des rares villages, et passons, sans presque l'apercevoir devant Puente del Inca, vestige de l'architecture des premiers habitants de la région. Le bus file à vive allure et il s'en faut peu pour que nous ne manquions le pic de l'Aconcagua enneigé.De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...

     De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...

     

     

     

     

     

     

     

     

    De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...

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    De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...

     Poste frontière: nous remplissons les formalités douanières.

    Si côté argentin les agents sont à la cool, les chiliens sont bien plus minutieux, tatillons. Il faut dire qu'ils ont subi il y a peu de graves problèmes sanitaires. En cause, l'importation de produits frais bourrés de parasites dévastateurs. Du coup, les soutes sont entièrement vidées. Les sacs fouillés...De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème... Certains touristes pris de court se goinffrent de jambon, de fromage ou de fruits pour ne pas avoir à les jeter. Faut pas être pressé mais on ne l'est pas trop. 2 heures plus tard, nous passons au Chili et descendons l'autre versant des Andes par une route en lacets très impressionante. On a pensé Greg qui aurait De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...sûrement passé un mauvais moment.

    Les paysages de ce côté-ci sont plus verdoyants que les étendues désertiques du pays voisin. Les influences océaniques venues du Pacifique arrosent la partie chilenne mais sont bloquées par les Andes laissant le soleil assécher le versant argentin.

     

     

     

     

     

    A 17h, nous arrivons à Valparaiso après être passés entre les immeubles de Vina del Mar toute proche.

    Une fois n'est pas coutûme, notre arrivée a été super simple. A la sortie du Terminal, une femme nous propose un logement familial à proximité offrant un très bon rapport qualité/prix. Nous la suivons et découvrons l'endroit. Nous sommes ravis. La maison est immense, typique, la chambre agréable avec 3 bons lits et en prime l'emplacement est idéal pour visiter la ville. 

     Un petit tour dans le centre. Demain, nous visiterons les Cerros qui dominent la partie basse de la ville.

    De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème... 

     

    voici un aperçu, une couleur par pièce, bien dans le ton de Valparaiso.

     

     

     

    De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...

       De la route des Andes à Valparaiso, tout un poème...


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  •  Patagonie du sud Patagonie du sud

     

     Patagonie du sud

                                                     Mardi 31 janvier et Mercredi 1 février 2012

                                              

     Patagonie du sud

     Puerto Natales-Torres del Paine  Patagonie du sud

    Pas très motivés par l'idée de sortir (vent, pluie et températues fraîches), nous mettons toutefois le nez dehors en fin de matinée après avoir complété le blog.

     Puerto Natales est une ville pleine de charme (à la différence de beaucoup d'autres). Des petites maisons en bois et tôles colorées aux grandes fenêtres (sûrement pour profiter au maximum des rayons du soleil) sont collées les unes aux autres le long des rues qui forment un quadrillage. L'ambiance y est paisible et locaux et voyageurs de tous horizons se cotoient sous les bourrasques de vents, les averses glaciales ou parfois un soleil bien timide.

     En s'y baladant, on sent bien que le tourisme a transformé cet endroit improbable du sud patagonien. Les hotels et hospedajes sont partout mais pas du tout tape à l'oeil et on est loin du tourisme de masse. Les voyageurs qui y font un stop sont attirés par le parc "Torres del Paine" à quelques dizaines de Patagonie du sud km. Patagonie du sud

    Un parc gigantesque, absolument splendide, réputé comme l'un des plus beau du monde où l'on peut admirer des pics rocheux (les torres), des sommets enneigés, des lacs d'un bleu chaque fois différent et même le glacier Grey. Le décrire est impossible! Patagonie du sud Patagonie du sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En prime nous avons eu la chance d'assister à la sortie d'un troupeau de moutons encadré par les fameux gauchos. Patagonie du sud

     

     

     

     

    les condors, guanacos, flamands roses et de nombreuses autres espèces animales complètent le tableau Patagonie du sud. Patagonie du sud

     

     Patagonie du sud

     

     

     

    Notre projet était de randonner 3 jours et de parcourir une partie du W (nom du circuit) mais tout est tombé à l'eau car notre pass nous a encore joué des tours (ça devient pénible!). Impossible de repousser nos billets pour la remontée vers Bariloche (je ne vous raconte pas en détail ce serait trop long).

     Le temps qui nous restait dans le coin ne nous permettait qu'une journée en "tourbus" pour au moins découvrir le parc (toujours mieux que rien!) 

     

    Sous un vent absolument ahurissant nous avons découvert une infime partie du Torres del Paine. On en a pris plein les yeux.

    Sans regret pour le trek (camping) qui aurait certainement été une catastrophe tant le vent est violent. Nous avions énormément de peine à avancer et les filles se faisaient emporter. Louna n'a que très peu apprécié...et est restée la plupart du temps dans le bus.

     

    La boulette (en papier) de la semaine!!!!!

    Une jeune touriste (soit disant écolo) a mis le feu la semaine dernier dans le parc classé à l'Unesco en faisant brûler son morceau ... de PQ!!!! Une idée stupide dans cette zone ventée. Résultat une grande partie des arbres, de la végétation et quelques installations sont parties en fumée. 

    BUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUSBUS

    Dernière nuit à Puerto Natales.

    Demain réveil à l'aube direction El Calafate en Argentine (5h de bus) d'où nous partirons vers la Région de Bariloche. Au programme, 28h de bus (Aïe!!!).  Après une escale d'une nuit à Bariloche, nous reprenons le BUS pour Mendoza via la ville de Néuquen (21hescale comprise)

    Je vous laisse faire le calcul. Heureusement on aime ça.":

    Petit point "Boussole": Pour suivre notre route retrouvez le prochain article dans la rubrique "Argentine". Mendoza, notre destination, se situe aux pieds des Andes, 1100km à l'ouest de Buenos Aires et seulement 400 de Santiago de Chile.


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    Nouveau  coup du sort, nous n'arrivons plus à accèder à notre boite mail car il nous l'ont bloqué. Merci d'envoyer vos messages sur le blog ou à cette nouvelle adresse mail: latinaventurachauveau@gmail.com

                                          Vendredi 27 Janvier 2012

    Flash info: nous sommes sur le point  d'embarquer dans le Navimag mais on nous annonce de mauvaises conditions climatiques (avis de tempête dans la Pacifique). Le trajet initialement prévu risque d'être modifié voire annulé...

    Espérons que le spectacle sera au rendez-vous.                        A plus tard.

     Embarquement                                      

      

                                                  Mardi 31 janvier 2012

    Après 3 nuits et 4 jours à bord du Navimag "Evangelistas", nous revoilà sur le plancher des vaches chilien. La descente le long des canaux et des fjords a été à la fois reposante, mouvementée, pleine d'imprévus et riches en rencontres.

    Les prévisions données par le capitaine avant l'embarquement se sont révélées exactes et nous n'avons pas été épargnés par le mauvais temps et la tempête. Ceci dit, à part une fin d'après-midi et une nuit houleuse, le trajet s'est fait dans les temps, même si le bateau n'a pas pu suivre l'itinéraire initial. Sous un ciel souvent chargé et de nombreuses averses glaciales, les canaux, les fjords et les glaciers se sont offerts à nos yeux. Dans ces latitudes, la météo est capricieuse, les vents violents et les températures bien basses (finis les shorts et claquettes place aux supers polaires et coupe-vents).

      

      

      

      

      

    Nous avons bien profité du confort à bord et des services attentionnés de l'équipage, un vrai luxe après des semaines de camping. Grâce aux filles, Gaspard, le superviseur, nous a gentiment sur-surclassé et nous avons bénéficié d'une cabine AA avec hublot et salle de bain privée. Un détail non négligeable pour affronter les désagréments du "mareo" (mal de mer....) auquel aucun d'entre nous n'échappé. Pour une fois, Létis s'en est plutôt bien sortie grâce à sa technique du tout allongé. Des moments désagréables mais inoubliables.

    Parmi les 160 passagers du ferry, nous avons sympathisé avec certains: le petit Arturo, Camille et Joost, un couple franco-hollandais venus de Londres ainsi que Agathe et Guillaume, des ch'tis (encore!!!! c'est pa bo Lille????) qui eux font un tour du monde en 1 an.

    Si le Glacier Pio XI, n'a pas pu être approché du au changement d'itinéraire, nous nous sommes tirés du lit (5h30) pour admirer le Glaciar Skùa. Un spectacle magique dans un froid polaire.

    Glacier Skùa

    une magnifique teinte bleutée (+ c'est bleu, + c'est vieux)

      

      

      

    Au fil de l'eau, quelques rencontres marines ont pimenté l'aventure: baleines Minke (jets timides), dauphins "Toninas" (noirs et blancs), des loutres bondissantes, des pingouins, quantité d'oiseaux marins(cormorrans, ...) et notre 1er Condor (haut perché).

      

    Puerto Natales, notre destination est une bourgade isolée du sud patagonien balayée par des vents et des averses froids.

     Sans pied à terre, nous pensions replanter notre tente, mais au final (merci au blackberry de Joost) nous avons aterri dans l'Hospedaje "Estrellita del Sur". Bon choix car la nuit a été glaciale. Même si l'isolation (pas de double vitrage) laisse à désirer et que la chambre est naturellement climatisée, nous sommes mieux ici que sous la toile. Le dueno est très sympa et nous file des infos sur le parc"Torres del Paine" que nous comptons bien découvrir dès demain.

    Le principe de l'Hospedaje est de loger chez l'habitant et d'avoir souvent un accueil chaleureux et familial. Nous partageons cuisine et salle de bain...ça nous convient.


     

     Style déco à l'ancienne

     

     

     

                                             Gazinière excellente

     


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                                                        Dimanche 22 janvier

     Les formalités douanières effectuées,  nous entrons  au Chili en compagnie de Aline et Thierry rencontrés quelques jours plus tôt à Puerto Madryn. Notre premier halte, Entre Lagos, est présentée dans le guide comme "idéale" pour sillonner la région des lacs et des volcans. 

    Une fois la tente montée et une petite trempette  dans l'eau froide pour les filles, nous partons à la découverte de l'endroit. On se rend compte très rapidement que ce n'est qu' un bled perdu en rase campagne. Panique! nous n'avons pas de pesos chiliens!!! La visite sous la pluie s'avère assez brève, juste le temps de trouver un distributeur (ouf) et de faire quelques courses. Cette nuit glissante (terrain pentu), humide et fraîche sera la seule.  Le petit dèj à peine avalé, nous sautons dans le premier bus qui mène à Osorno, la ville la plus proche. 50 kms agglutinés avec les paysans du coin.

    Certainement pas le meilleur moment mais des souvenirs pour longtemps. Merci Lonely Planet!!! Photo du lac ci-dessus, on vous épargne les autres clichés.

     

      un super coucher de soleil de notre campement 

      

      

                                   départ du camping assez sommaire

      

                                                         Lundi 23 janvier

     Nous débarquons à Osorno à la fois soulagés mais un peu hésitants car rares sont les voyageurs qui échouent ici. Normal, cette ville de 150 000 hbts  est avant tout industrielle (lait, viande). Seul avantage, les locations de voitures y sont bon marché. Nous traversons la ville chargés de nos sacs à la recherche d'un loueur. Le contrat signé nous partons pour 2 jours vers la région des volcans et le parc national Vicente Perez Rosales. Plusieurs volcans s'élèvent dans cette zone de forêt et de lacs.  Le Puntiagudo et le Calbuco paraissent bien fades comparés aux volcans Osorno et Yate dont les sommets enneigés sont splendides (pensées à Christian). Sans les filles nous nous serions certainement lancés dans une ascension...

     

      

      

      

      

    le volcan Osorno et son sommet enneigé

     

     

                                                                Mardi 24 janvier

     

    Après une nuit de camping au pied de l'Osorno, nous parcourons les 50 kms de routes puis de pistes qui nous amènent au magnifique village de Cochamo. Le pacifique s'est faufilé jusqu'ici entre les montagnes et au loin se dresse le Volcan Yate: une merveille.

     C'est dans ce bras d'océan que l'on trouve les élevages de saumons.

    Difficile de ne pas succomber. Nous laissons les sandwichs dans les sacs et entrons dans un minuscule resto pour déguster un succulent samon au beurre (une tuerie dixit Létis).

    Des chiliens avec qui nous parlons dans le resto nous conseillent de poursuivre la piste qui longe le littoral et le volcan Yate vers Puerto Montt. 3h30 de poussière à travers de superbes paysages et une traversée en Bac (les filles ont adoré), pendant laquelle nous apercevons des dauphins.

    C'est où qu'on dort? Qu'est-ce qu'on mange? Les filles s'impatientent. On avale des empanadas de mariscos (sorte de beignet de fruits de mer) et plantons la tente chez un chilien pour 10 000 pesos. Demain, nous remonterons à Osorno via  Puerto Montt, ville portuaire.

     

     

                                                    

      

      

      

      

                                                   Mercredi 25 janvier

    Après une nuit assez humide, nous laissons sécher tente et duvets au soleil pendant que nous déjeunons. 

    camping chez l'habitant

      

    Sur le chemin du retour, une nouvelle fois se pose l'éternelle question, où aller ensuite? Que faire?                                           Ce passage à Puerto Montt, port de départ des ferrys pour le sud patagonien, nous conduit à réfléchir.  Et oui, être si prêts! Ne pas avoir de regrets!

    Nous nous renseignons sur les tarifs pratiqués.

    Conclusion, la décision est prise. Nous partons vendredi pour une croisière de 4jours à bord du Navimag le long des fjords chiliens jusqu'à Puerto Natales (à une centaine de kilomètres du Torres del Paine). 

    Les filles semblent également emballées par ce circuit.

    Maintenant, il va falloir trouver un endroit pour patienter jusqu'à vendredi. Notre loueur de voiture, très sympa, nous propose de nous aider à démarcher des logements à Osorno. Nous laissons pour un temps notre tente au repos, et c'est bien contents que nous profitons d'une douche bien chaude, d'un matelas bien mouelleux, et d'un bon nettoyage des vêtements.  Il faut dire que depuis que nous sommes partis les douches ont été rares et les lessives inexistantes. CA DEVENAIT CRITIQUE......

                                                        

                                                           Jeudi 26 janvier

    Aujourd'hui c'est grasse mat, et repos.

     

     

      


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